Khadijatou Mahmoud revient à la charge: «Brahim Ghali m'a violée quand j'avais 18 ans et j'étais vierge»
khadijatou Mahmoud veut que son violeur, le chef du Polisario passe par la Justice

Dans une interview accordée au site d’information espagnol okdiario, Khadijatou Mahmoud livre les détails de son agression sexuelle par le chef des séparatistes du Polisario, Brahim Ghali.

«C’est l'un des pires actes qu'une femme puisse subir», souligne Khadijatou Mahmoud en partageant sa triste histoire avec son interviewer du site okdiariao. Elle lui raocnte comment ce drame a bouleversé sa vie est survenu lorsqu’elle avait 18 ans. Un âge où elle était vierge et n'avait alors encore jamais eu de relation sexuelle.


Rappelant qu’elle a passé des années à dénoncer au grand public comme à la justice le récit de son drame, elle déplore l'impunité dont jouit encore son violeur. Même quand elle avait déposé plainte en 2018, aucune enquête n’a suivie. Khadijatou Mahmoud espère aujourd’hui obtenir de la justice la réouverture de son dossier, maintenant que Brahim Ghali se trouve dans le territoire espagnol. Son avocate, rapporte okdiario, la jeune Juan Carlos Navarro, travaille d’arrache-pied pour que sa cliente obtienne gain de cause.

Se disant «marquée à la vie», à tel point, a-t-elle confié, qu'elle n'a jamais pu avoir de relation sexuelle 11 ans après les faits, elle crie : «je ne vais pas me taire».



Scène du crime

A la question de savoir comment elle a été violée, Khadijatou Mahmoud affirme que Brahim Ghali l'avait convoquée à 19H pour qu’elle vienne à la soit-disant ambassade du Polisario en Algérie. Son violeur passe à l’acte. Depuis, elle n’arrive toujours pas à s’en remettre, déplore-t-elle en confiant qu’elle souffre de terribles insomnies. Le pire, selon elle, c’est qu’elle était contrainte par sa famille à garder le silence après son viol de peur du «déshonneur». Elle a dû payer de sa personne pour dénoncer son violeur.

Khadijatou Mahmoud assure que si elle a pu casser l’omerta, d’autres victimes de Brahim Ghali n’ont pas pu le faire. Elle rapporte à son interviewer que son oncle lui avait confié que le chef du Polisario s’était appropriée les femmes des soldats partis au combat. Révoltée, la jeune victime jure que si toutes les autres victimes parlaient de ce que leur avait fait Brahim Ghali, le Polisario n’existerait plus. Connaissant bien ce «Front», elle le qualifie d’organisation terroriste qui est une copie de Daech.