Confessions dominicales. Vrais et faux défenseurs de la cause palestinienne
Confessions-dominicales-16mai

Face à l’évolution sanglante des évènements en Palestine, le Maroc montre l’exemple de la solidarité sincère et désintéressée, contrairement aux adeptes des dangereux calculs géostratégiques, écrit Abou Wael Al-Rifi dans ses confessions dominicales…

La situation en Palestine connaît actuellement un revirement dramatique. Comme à chaque fois que coule le sang dans cette région, les vautour ne sont jamais loin. C’est ce qu’écrit Abu Wael Al-Rifi dans ces confessions de ce dimanche.

L’analyste souligne que le Royaume fait preuve de solidarité sincère envers les Palestiniens quand d’autres avancent leurs pions pour en tirer des profits géostratégiques.

L’analyse estime que les derniers développements sanglants torpillent le processus démocratiques qu’aurait pu avoir la Palestine. Il regrette que les Palestiniens se présentent, encore une fois, aux yeux du monde en rangs dispersés, n’ayant pas été jusqu’à présent capables d’organiser des élections libres qui auraient pu les unir fasse à leurs ennemis dont font partie, en plus d’Israël, le Hezbollah et l'Iran.

Ces ennemis de la paix soufflent sur les braises pour éterniser le conflit, écrit-il, soulignant que cette paix n’aurait de chance que si toutes les parties revenaient à la table des négociations.

Revenant à la position marocaine, Abu Wael affirme que le Maroc se place à équidistance de toutes les parties prenantes palestiniennes.

Le Maroc vient de démontrer, encore une fois, que ses actions en ces circonstances douloureuses en faveur du peuple palestinien sont totalement désintéressées.

C’est d’un vrai soutien et d'actions concrètes, comme celles menées par le Maroc, qu’ont besoin les Palestiniens et non de slogans oiseux proférés dans des manifestations inutiles, insiste-t-il. Dans le même sens, Abu Wael se demande où est passé un certain Mohamed Hajib qui haranguait les foules contre la «normalisation». Il met aussi en lumière l’absence de la scène de l’Algérie qui est, pourtant, si dynamique dans son militantisme acharné contre le Maroc.