Réagissant aux informations qui circulent sur les réseaux sociaux sur la dégradation de l’état de santé de Soulaimane Raissouni à cause de la grève de la faim qu’il affirme observer depuis 45 jours, l’administration locale de la prison de Oukacha apporte de nouvelles précisions.

Cette administration affirme dans un communiqué que ce détenu n’est ni «mourant», ni «incapable de bouger», comme l’avancent certains de ses défenseurs. L'administration en donne pour preuve le fait qu’il s’est rendu à pied, le 24 mai, pour aller parler à sa défense, comme il l’avait également fait, trois jours auparavant, lors des visites de membres de l’instance régionale des droits de l’Homme et de l’Observatoire marocain des prisons. Indiquant que des responsables de la prison de Oukacha et le directeur régional de la DGAPR ont essayé de convaincre Raissouni pour qu’il mette fin à sa grève de la faim, en vain, elle assure enfin qu’il jouit de tous les droits que les confèrent les lois en vigueur, y compris celui de la promenade.