Covid-19. Les vaccins chinois ne permettent pas d’aller en France
Les vaccins chinois ne sont pas un passeport

La France a décidé que les vaccins chinois ne sont pas suffisants pour permettre aux voyageurs d’entrer en France. Bien que vaccinées, elles doivent présenter un test PCR.

Retour au 10 avril: Gao Fu qui est le directeur du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, déclare, dans une conférence scientifique à Chengdu, que les vaccins chinois Sinopharm et Sinovac "n'ont pas un taux de protection très élevé ». une bombe.

Evidemment, une telle déclaration fait le tour du globe, au moment où le monde s’interroge encore sur l’efficacité des vaccins disponibles. Gao Fu était dans une conférence scientifique et il a parlé en scientifique. Ce n’était peut-être pas une bonne idée. Le lendemain il a renié sa déclaration, expliquant qu’il ne parlait pas précisément des vaccins chinois mais des vaccins en général. Difficile à admettre puisqu’il avait souligné que la faible efficacité des deux vaccins était à l’étude et qu’il y avait deux pistes, soit l’ajustement de la posologie soit le mélange avec d’autres vaccins. Il ne pouvait pas parler au nom de tous les autres fabricants de vaccins.

Bien que les deux vaccins aient reçu l’autorisation de l’Organisation mondiale de la Santé, ils restent encore sous étude en Europe. L’Agence européenne du médicament ne reconnaît que 4 vaccins, Moderna, Johnson and Johnson, Pfizer-BionTech et Astra Zeneca. Le Spoutnik russe est donc lui aussi exclu.

Le gouvernement français qui préfère suivre l’Agence européenne a décidé que les personnes vaccinées au Sinopharm ou au Sionvac doivent présenter un test PCR si elles veulent venir en France. Autrement dit, les vaccins chinois ne sont pas reconnus. Tout simplement. Les Marocains qui ont reçu les vaccins chinois ne pourront donc pas se rendre en France en exhibant leur certifias de vaccination, il leur faudra un test PCR, comme s’ils n’ont pas été vaccinés.

La guerre du vaccin n’est pas terminée et il semble que la santé des humains n’est pas la première préoccupation des acteurs. Nous sommes en pleine guerre d’influence entre l’Occident et l’Asie.