Est-ce la conséquence de la crise créée par le gouvernement espagnol en accueillant et en refusant de juger Brahim Ghali, le chef du Polisario algérien? En tout cas le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez a entamé les négociations pour une refonte profonde de son exécutif.
Pedro Sanchez doit s’entendre avec son allié Unidos Podemos, dirigé par Yolanda Diaz, dont il attend la cession d’un portefeuille. Mais déjà selon La Razon, trois ministres sont dans le viseur, la crise avec le Maroc a laissé des traces.
Selon des sources proches du président, citées par La Razon, les ministres de l'Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, des Affaires étrangères, Arancha González Laya et de la Sécurité sociale, José Luis Escriva seraient sur le départ. Les trois ministères sont impliqués, chacun dans soin domaine, dans la crise avec le Maroc. « L'incapacité de González Laya à déployer la diplomatie nécessaire pour rétablir les relations avec le Maroc », lui aura donc coûté son poste.
Des sources gouvernementales ont indiqué à La Razon que la refonte sera "structurelle", c'est-à-dire qu'elle affecterait l'essence même du Conseil des ministres et entraînerait une réduction des départements ainsi que des changements dans les pouvoirs de leurs titulaires.