Confessions dominicales. De bonnes nouvelles, leçon diplomatique marocaine, PJD...

Abu Wael Al-Rifi s'arrête sur les toutes dernières bonnes nouvelles officielles annoncées et prédit d'autres à venir. Il revient aussi sur la crise maroco-espagnole et ce qu'il faudrait en retenir...

Dans ses confessions de ce dimanche, Abu Wael Al-Rifi commence sa chronique par de bonnes et fraîches nouvelles. La première concerne l’autorisation accordée, sur hautes instructions royales, de la reprise des prières dans les mosquées. Il rappelle à ce sujet que de par son statut de Commandeur de croyants, le Souverain barre la route à tous ceux qui tentent d’instrumentaliser la religion à des fins politiques.

La seconde bonne nouvelle qui a interpellé le chroniqueur est la réouverture des cinémas, des plages et des lieux culturels... Le tout, bien sûr, avec le maintien des mesures préventives nécessaires.

Ces décisions n’auraient pas été possibles, souligne Abu Wael, si le Maroc n’avait pas réussi à prendre le dessus sur la Covid-19, avec rigueur, savoir-faire et discipline.

La situation actuelle augure une ouverture progressive des frontières, prédit l’analyste. Il précise que cette décision pourrait être prise notamment avec des pays européens ayant eux aussi réussi à maîtriser la situation sanitaire. C’est ce qui permettra à de nombreux Marocains du monde de pouvoir enfin revenir au bercail et rendre visite à leurs familles, poursuit l’auteur des confessions dominicales.

S’arrêtant sur la crise maroco-espagnole, Abu Wael estime que c’est l’Espagne qui en est la grande perdante. Les clowneries de l’Algérie ne trompent personne puisqu’aucun pays au monde ne pourrait s’enorgueillir d’accueillir sur son sol un accusé de viol, de tortures et de crimes contre l’humanité, souligne le chroniqueur.

En analysant ce qui se dit dans les cafés et dans la rue, Abu Wael en conclut que les Marocains se disent satisfaits de la bonne gestion par les autorités marocaines de leurs relations avec certains pays qui croyaient pouvoir prendre impunément le Maroc de haut. Le Royaume traduit ainsi dans les faits sa revendication, depuis toujours, de rapports d’égal à égal avec les Européens, poursuit-il, en affirmant que l’Espagne et l’Allemagne, et avec eux d’autres pays européens, ont bien compris aujourd’hui le message du Maroc.

Par ailleurs, le Royaume, fait remarquer l’auteur des confessions dominicales, vient de réaliser une nouvelle victoire diplomatique en ayant réussi à sauver, in extremis, le processus de dialogue libyen pour la réconciliation. Notre pays, relève-t-il, a su si bien mettre en échec les manigances de certains pays maladivement hégémoniques.

Revenant aux affaires intérieures, Abu Wael Al-Rifi constate que le PJD montre actuellement un comportement obsessionnellement électoraliste, au point qu’il s’est érigé en parti d’opposition alors que c’est lui qui conduit la majorité. L’analyste en donne comme preuve l’agitation inutile créée par les Pjdistes autour du texte de loi autorisant les usages licites du cannabis. De tels attitudes, déplore-t-il, sont nuisibles à la fois au PJD lui-même et à la pratique politique dans le pays.