2021. Cela fait exactement deux siècles que la Légation américaine de Tanger a été créée. C’est en 1821 que le Consul américain John Mullwany s’est installé dans le bâtiment qui a été offert par le Sultan Moulay Slimane. Nous sommes alors 44 ans après la reconnaissance des Etats-Unis par le Maroc, dirigé alors par le Sultan Mohammed III. Depuis, Tanger a abrité de grands événements qui ont eu leur part dans l’histoire du monde.

L’ambassade des Etats-Unis au Maroc en cite quelques uns sur son site: «la négociation du Traité de Cap Spartel, l’une des premières conventions internationales signées par les États-Unis, ainsi que les accords avec le Maroc pour faciliter la navigation et le commerce. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la légation a servi de centre de planification pour les opérations des Alliés en Afrique du Nord et a également été utilisée par le Bureau des services spéciaux des États-Unis pour les décodage des correspondances nazies ».

La légation américaine a servi de mission diplomatique américaine, de 1821 jusqu’aux années 1960, puis elle a été convertie en institut diplomatique des langues. Ensuit elle est devenue un centre de formation des bénévoles du Peace Corps. Elle abrite un musée, un centre culturel et une bibliothèque de recherche gérée par l’Institut de la légation américaine de Tanger pour les études marocaines (TALIM).

Aujourd’hui encore, la légation est la plus ancienne propriété diplomatique américaine au monde et le seul monument historique national en dehors du territoire américain

Une si riche histoire se fête et l’ambassade des États-Unis célèbre la légation « en tant que symbole de l’amitié américano-marocaine ». Plusieurs programmes culturels et éducatifs ont été programmés avec comme événement phare l’exposition muséale itinérante qui commence à la Bibliothèque Nationale du Royaume, du 10 juin à fin septembre, pour se poursuivre à Casablanca.