Législatives algériennes. Boycott quasi général et le président Tebboune s’en fout
Les propos provocateurs de Tebboune ont intensifié la colère des Algériens qui contestent sa propre légitimité.

Réponse cinglante du président algérien sur le niveau de participation de ses concitoyens aux législatives en cours dans le pays. Par son je-m'en-foutisme, Tebboune jette de l’huile sur le feu qui crépite dans le pays.  



En répondant à une question d’une journaliste qui voulait recueillir son avis sur l’issue des législatives en cours aujourd’hui en Algérie, Abdelmajid Tebboune n’a rien trouvé de mieux que d’affirmer qu’il s’en fout du taux de participation. Le président contesté sait que ces élections sont largement boycottées.

Pour lui, quel que soit le taux de participation, «les hommes qui sortiront des urnes auront la légitimité de représenter le peuple».

Sauf que les Algériens ne l’entendent pas de cette oreille. Pour la majorité de la population, le président, son gouvernement et tout le système qu’ils représentent sont illégitimes et avec eux le processus électorale qu’ils organisent.

Pour faire entendre leurs voix, en dehors des urnes, les contestataires sont sorties dans la rue partout en Algérie malgré de violentes interventions policières. De nombreux manifestés ont été blessés par des tirs des forces de l’ordre et de nombreuses arrestations ont été signalées dans différentes régions du pays.