Humour politique. Plus il y a de poulets, plus il y a de pigeons.
Le poulet de campagne électorale en Algérie

Dans deux élections, dans le monde musulman, le poulet est intervenu à deux stades différents. En Algérie pour inciter les gens à voter, en Iran pour cacher le faible taux de participation. L’innovation politique c’est pas rien.

Très peu de Français se sont déplacés pour les élections régionales. On a dit 30%. Eh bien malgré cela la France a accepté ce fait. Peut-être qu’elle n’a pas pu le cacher? En tout cas la même semaine en Iran on a su et même pu cacher le taux faible aux présidentielles. On a dit 40%. On faisait du 73% avant et donc les médias des mollahs ont eu la solution de génie comme dab. Leur théorie est simple: quand tu ne peux pas augmenter un taux, grossi le.

Donc on va faire du gros avec du maigre. Et on va fouiller dans les archives des vidéos d’Iraniens faisant la queue et on en a trouvé. Des queues très longues pour l’achat du poulet subventionné qu’on va repasser sous le titre : les Iraniens se sont déplacés en masse pour voter.

Mais rapidement la manœuvre a été découverte et ça fait un joli chapitre dans le livre de l’humour politique.

On le dirait pas mais les ayatollahs ont de l’humour. Pas comme les Français qui ne savent pas grossir leurs taux.

NB. C’est la deuxième intervention du poulet en politique. Juste avant, c’était dans les législatives algériennes. Un candidat a offert du poulet congelé à ses futurs électeurs.

Personne ne l’avait dit auparavant, mais là on peut l’affirmer: plus il y a de poulet, plus il y a de démocratie.

- Cot cot cot

- a voté!