Covid-19. L’UE ne compte plus sur la vaccination
Stella Kyriakides. Le traitement pour en finir

Nouvelle stratégie de l'UE contre la COVID-19. Elle avait annoncé cinq traitements qui pourraient bientôt être disponibles pour traiter les patients dans l'ensemble de l’UE. Le vaccin n’est pas la seule option donc.

L'Union européenne ne met pas tous ses oeufs dans le même panier. Le vaccin anti-Covid a suscité des débats autour de son efficacité, d'abord, puis autour des décisions politiques prises pour lutter contre la propagation du virus. Les gouvernements se sont trouvés obligés de chercher du côté des traitements auxquels ils étaient opposés. L'Union européenne en a identifié cinq.

Quatre de ces traitements sont des anticorps monoclonaux faisant l'objet d'une évaluation en continu par l'Agence européenne des médicaments, avait annoncé l’Union européenne le 29 juin dernier. Le cinquième est un immunosuppresseur disposant d'une autorisation de mise sur le marché qui pourrait être étendue au traitement des patients atteints de la COVID-19.

Toutefois, les médias n’avaient pas accordé une attention particulière à cette information. Pourtant, elle peut être interprétée comme une manière de répondre aux nombreux problèmes posés par des vaccins élaborés dans la précipitation.

«Aujourd'hui, nous franchissons la première étape vers l'établissement d'un vaste portefeuille de traitements contre la COVID-19. Bien que la vaccination progresse à un rythme croissant, le virus ne va pas disparaître et les patients auront besoin de traitements sûrs et efficaces pour réduire la pression de la COVID-19 », a déclaré Stella Kyriakides, la commissaire chargée de la santé et de la sécurité alimentaire.

Selon le communiqué de l’UE, les cinq produits se trouvent à un stade avancé de développement et ont de grandes chances de figurer parmi les trois nouveaux traitements contre la COVID-19 qui seront autorisés d'ici octobre 2021 — l'objectif fixé dans le cadre de la stratégie — pour autant que les données finales démontrent leur innocuité, leur qualité et leur efficacité.

La bataille entre les vaccins et les traitements a commencé dès l'apparition de la "pandémie". Il y a eu la Chloroquine, l'Ivermectin et d'autres traitements qui ont été tous refusés par les autorités sanitaires comme traitements. Aujourd'hui, on relève des cas de personnes vaccinées contaminées et même décédées ce qui a beaucoup enlevé à la crédibilité du vaccin. L'adoption des traitements pourra sauver des vies et en même temps baisser les tensions sociales qui grandissent un peu partout dans le monde.