Pegasus: Le Maroc victime d’un acharnement médiatique ?
Pegasus. Tout s'explique

Sous ce titre La revue Internationale a développé une analyse objective de ce qu’on appelle l’affaire Pegasus qui a valu un acharnement inégalé de l’a part de médias internationaux. Le Maroc y est « présenté par certains comme le « cerveau » de cette affaire internationale d’une envergure inédite », souligne la publication qui précise que « près de 40 Etats, principalement européens, seraient pourtant clients de la start-up israélienne NSO Group qui commercialise le logiciel ».

Qu’est-ce qui explique cet acharnement médiatique? contre le Maroc qui a reçu le plus gros des accusations? Il serait l’auteur du cinquième des cibles du logiciel! « Silence sur l’implication de nombreux acteurs », relève La revue Internationale qui indique que "seules les Nations émergentes font l’objet d’accusations d’espionnage, et en particulier le Mexique, l’Arabie Saoudite, l’Inde et ... le Maroc ». Evidemment le Maroc a démenti les accusations et a décidé de poursuivre en diffamation le consortium de médias.

Quelqu’un en veut-il plus particulièrement au Maroc? Parce que, relève le site, « pour de nombreux observateurs, le Royaume marocain pourrait être en proie à une tentative de déstabilisation orchestrée ». Selon l’ambassadeur du Maroc en France, Chakib Benmoussa, cité dans l'article, "il existe des réseaux hostiles au Maroc, en France et ailleurs, qui sont dans une logique de déstabilisation ». Le timing est aussi significatif. « Des éléments disponibles il y un an, ressortent aujourd’hui, de manière coordonnée, à l’approche de la Fête du trône, à l’approche des élections législatives, régionales et locales, dans un contexte où le Maroc réalise des avancées sur de nombreux sujets. Cela peut ne pas plaire », explique l’ambassadeur.

En France aussi, de nombreuses personnalités mettent en doute l’implication du Maroc. Parmi elles, le fondateur de La France Insoumise Jean-Luc Mélenchon, selon lequel « les connaisseurs savent que c’est trop facile et bien commode d’accuser le Maroc alors même que son roi a lui-même été espionné ». Christian Cambon, à la tête de la commission des Affaires étrangères au Sénat, estime quant à lui que « la décision américaine de reconnaître la souveraineté du Maroc sur son Sahara a fait beaucoup de jaloux sur la scène internationale et a conduit à un acharnement très ciblé de certains pays ».

La Revue Internationale qui précise que le fait que le Maroc soit un partenaire historique de la France et un allié de nombreux pays occidentaux dans la lutte contre le terrorisme, pose la question de savoir si le Maroc paierait le prix de son rôle de stabilisateur dans la région.

« Puissance de premier plan en Afrique du Nord, Rabat pèse dans plusieurs dossiers diplomatico-sécuritaires régionaux majeurs, notamment en Libye, au Sahel et dans le conflit israélo-palestinien », souligne le site. Cette influence « peut déranger parmi ses voisins, qui lui reprochent sa vision moderne de la diplomatie, en particulier en matière de coopération Sud-Sud », analyse la Revue.

Conclusion, "certains dans ce cartel de supports médiatiques et d’ONGs n’arrivent pas à se faire à la réalité du Maroc qui réussit, se renforce et consolide sa souveraineté à tous les niveaux ».

Selon La revue Internationale, ces parties pensent pouvoir mettre le Maroc sous emprise. « A leur grand dam, ceci n’est pas possible et ne le sera jamais”, déclarait le 22 juillet Nasser Bourita, le ministre marocain des Affaires étrangères.