Mesures anti-Covid : Le taux de chômage augmente
Les effets la crise sanitaire se font toujours sentir malgré un semblant de reprise économique : Le taux de chômage monte à 12,8% en s’aggravant dans les villes contrairement au monde rural. C’est ce que vient de révéler le Haut Commissariat au plan.
Malgré l'assouplissement des restrictions et la reprise des activités économiques, la crise sévit toujours. Le taux de chômage s'est ainsi accru de 0,5 point, passant de 12,3% à 12,8% au niveau national, entre les deuxièmes trimestres de 2020 et de 2021, selon le Haut Commissariat au Plan (HCP).
Une hausse qui est beaucoup importante dans le milieu urbain. Passant de 15,6% à 18,2% en ville, le taux de chômage enregistre toutefois une baisse substantielle en milieu rural en passant de 7,2% à 4,8%, précise le HCP dans une note d'information relative à la situation du marché de travail au deuxième trimètre 2021. Ce taux a enregistré une hausse modérée parmi les hommes, de 11,3% à 11,9%, et les femmes, de 15,6% à 15,9%. Il a cependant marqué une baisse de 2,6 points parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans en passant de 33,4% à 30,8%.
1.605.000 chômeurs
Ainsi 128.000 personnes se sont ajoutées aux rangs des chômeurs entre le deuxième trimestre de l’année 2020 et celui de 2021, passant de 1.477.000 chômeurs à 1.605.000, soit une augmentation de l’ordre de 9%. Si en milieu urbain 228.000 personnes sont sans emploi, en milieu rural le nombre des chômeurs a été réduit de 100.000. Quant aux actifs occupés en situation de sous-emploi, leur nombre a enregistré, entre T2-2020 et T2-2021, une baisse de l’ordre de 360.000 personnes au niveau national, passant de 1.359.000 à 999.000 personnes : De 753.000 à 551.000 personnes dans les villes et de 606.000 à 448.000 à la campagne.
Le taux de sous-emploi est ainsi passé de 13% à 9,2% au niveau national, de 12,2% à 8,9% en milieu urbain et de 14,1% à 9,5% en milieu rural. Le HCP révèle, également, que la population active occupée en situation de sous-emploi lié à l’insuffisance du revenu ou à l’inadéquation entre la formation et l’emploi exercé est passée de 402.000 à 529.000 personnes au niveau national. Le taux correspondant est passé de 3,8% à 4,9%.
Diplômés, chômage en hausse
En termes de niveau d’instruction, le taux de chômage a enregistré une hausse de 2,2 points parmi les diplômés en passant de 18,2% à 20,4% entre les deuxièmes trimestres de 2020 et de 2021, note le HCP. Le taux de chômage des diplômés de niveau supérieur est passé cependant à 25,3% et celui des diplômés de niveau moyen à 17,6%, précise la note du HCP.
Entre le deuxième trimestre de 2020 et la même période de 2021, l'économie marocaine a pu créer 405.000 postes d’emploi au niveau national contre une perte de 589.000 postes une année auparavant. Une évolution qui se répartit entre la création de 414.000 postes en milieu rural et la perte de 9.000 postes en milieu urbain.
Le taux d’emploi a connu, une hausse de 39,3% à 40,2%, au niveau national (+0,9 point ). Une augmentation à 50,4% qui a été enregistré surtout en milieu rural tandis que le taux a reculé à 34,9% en milieu urbain. Point de parité ! Ce taux a augmenté à 62,2% parmi les hommes et à 18,9% seulement parmi les femmes. Ceci dit le taux d’emploi reste largement affecté par la crise sanitaire et ses retombées économiques. Il demeure inférieur au niveau enregistré avant la pandémie ( 42,1% T2-2019 contre à 40,2% T2-2021 ).
Une hausse qui est beaucoup importante dans le milieu urbain. Passant de 15,6% à 18,2% en ville, le taux de chômage enregistre toutefois une baisse substantielle en milieu rural en passant de 7,2% à 4,8%, précise le HCP dans une note d'information relative à la situation du marché de travail au deuxième trimètre 2021. Ce taux a enregistré une hausse modérée parmi les hommes, de 11,3% à 11,9%, et les femmes, de 15,6% à 15,9%. Il a cependant marqué une baisse de 2,6 points parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans en passant de 33,4% à 30,8%.
1.605.000 chômeurs
Ainsi 128.000 personnes se sont ajoutées aux rangs des chômeurs entre le deuxième trimestre de l’année 2020 et celui de 2021, passant de 1.477.000 chômeurs à 1.605.000, soit une augmentation de l’ordre de 9%. Si en milieu urbain 228.000 personnes sont sans emploi, en milieu rural le nombre des chômeurs a été réduit de 100.000. Quant aux actifs occupés en situation de sous-emploi, leur nombre a enregistré, entre T2-2020 et T2-2021, une baisse de l’ordre de 360.000 personnes au niveau national, passant de 1.359.000 à 999.000 personnes : De 753.000 à 551.000 personnes dans les villes et de 606.000 à 448.000 à la campagne.
Le taux de sous-emploi est ainsi passé de 13% à 9,2% au niveau national, de 12,2% à 8,9% en milieu urbain et de 14,1% à 9,5% en milieu rural. Le HCP révèle, également, que la population active occupée en situation de sous-emploi lié à l’insuffisance du revenu ou à l’inadéquation entre la formation et l’emploi exercé est passée de 402.000 à 529.000 personnes au niveau national. Le taux correspondant est passé de 3,8% à 4,9%.
Diplômés, chômage en hausse
En termes de niveau d’instruction, le taux de chômage a enregistré une hausse de 2,2 points parmi les diplômés en passant de 18,2% à 20,4% entre les deuxièmes trimestres de 2020 et de 2021, note le HCP. Le taux de chômage des diplômés de niveau supérieur est passé cependant à 25,3% et celui des diplômés de niveau moyen à 17,6%, précise la note du HCP.
Entre le deuxième trimestre de 2020 et la même période de 2021, l'économie marocaine a pu créer 405.000 postes d’emploi au niveau national contre une perte de 589.000 postes une année auparavant. Une évolution qui se répartit entre la création de 414.000 postes en milieu rural et la perte de 9.000 postes en milieu urbain.
Le taux d’emploi a connu, une hausse de 39,3% à 40,2%, au niveau national (+0,9 point ). Une augmentation à 50,4% qui a été enregistré surtout en milieu rural tandis que le taux a reculé à 34,9% en milieu urbain. Point de parité ! Ce taux a augmenté à 62,2% parmi les hommes et à 18,9% seulement parmi les femmes. Ceci dit le taux d’emploi reste largement affecté par la crise sanitaire et ses retombées économiques. Il demeure inférieur au niveau enregistré avant la pandémie ( 42,1% T2-2019 contre à 40,2% T2-2021 ).