De quels jeunes parlent les partis ?
C’est quoi être jeune pour les partis politiques ? jusqu’à quel âge le reste-t-on ? Des questions triviales auxquelles les réponses ne sont pas encore clairement apportées.
Dans la société marocaine, certains considèrent qu'on reste jeune jusqu’à ce qu’on travaille, voire jusqu’à ce qu’on se marie. Pour d’autres, on est encore jeune tant qu’on n’a pas franchi le seuil des 45 ans. Pour d’autres encore, l’infantilisation de l’individu au Maroc se prolonge jusqu’à ce qu’il parvienne à se débarrasser de la tutelle de ses parents.
Par ailleurs, chez la plupart des partis, on peut rester secrétaire général de l’organisation parallèle des jeunes, quand elle existe, bien au-delà de la quarantaine. Cette pratique ne se contredit pas avec la «définition officielle» de la jeunesse.
Pour rappel, le Haut-Commissariat au Plan a mené, pour la première fois, une enquête statistique sur les jeunes au Maroc au premier trimestre de 2011. L’institution note dans l’introduction de son enquête qu’il n’existe pas de définition universelle du terme «jeune». «Dans plusieurs bases de données internationales, sont considérées comme jeunes les personnes âgées de 15 à moins de 25 ans. D’autres études et analyses nationales et internationales retiennent plutôt la tranche d’âges de 15 à moins de 30 ans ou encore 18 -29 ans», relève l’institution.
Le HCP explique que la tranche d’âge retenue pour son enquête a été élargie jusqu’à 44 ans en tenant notamment compte de «l’augmentation de l’espérance de vie à cause de la transition démographique que connait notre pays, avec un allongement de l’espérance de vie de 47 ans en 1962 à 74,8 ans en 2010». Les partis politiques ne trouveraient pas meilleur argument pour ratisser large dans leur rapport avec les jeunes.
En tout cas, dans leurs discours de campagne, les formations politiques mettent avant de jeunes candidates et candidats. C'est bon signe.
Par ailleurs, chez la plupart des partis, on peut rester secrétaire général de l’organisation parallèle des jeunes, quand elle existe, bien au-delà de la quarantaine. Cette pratique ne se contredit pas avec la «définition officielle» de la jeunesse.
Pour rappel, le Haut-Commissariat au Plan a mené, pour la première fois, une enquête statistique sur les jeunes au Maroc au premier trimestre de 2011. L’institution note dans l’introduction de son enquête qu’il n’existe pas de définition universelle du terme «jeune». «Dans plusieurs bases de données internationales, sont considérées comme jeunes les personnes âgées de 15 à moins de 25 ans. D’autres études et analyses nationales et internationales retiennent plutôt la tranche d’âges de 15 à moins de 30 ans ou encore 18 -29 ans», relève l’institution.
Le HCP explique que la tranche d’âge retenue pour son enquête a été élargie jusqu’à 44 ans en tenant notamment compte de «l’augmentation de l’espérance de vie à cause de la transition démographique que connait notre pays, avec un allongement de l’espérance de vie de 47 ans en 1962 à 74,8 ans en 2010». Les partis politiques ne trouveraient pas meilleur argument pour ratisser large dans leur rapport avec les jeunes.
En tout cas, dans leurs discours de campagne, les formations politiques mettent avant de jeunes candidates et candidats. C'est bon signe.