Cinéma. Nadia Benzakour bientôt au côté de John Malkovich ?
Nadia Benzakour et John Malkovich

Installée entre Paris et Casablanca, l'actrice franco-marocaine qui évolue à l'international Nadia Benzakour ("Tyrant "du réalisateur des Harry Potter David Yates, « Killing Jesus » de Chistopher Menaul, ...) jouera avec la légende vivante du 7ème art, John Malkovich dans le long métrage « Seneca, the creation of earthquakes », de Robert Schwentke, réalisateur du dernier Marvel, Snake Eyes. L’héroïne du film « Sofia » (Cannes 2018) de Meryem Ben Mbarek, rejoindra également le casting de la série d’History Channel « The Colosseum » réalisée par Roel Reine.

Malgré la crise sanitaire, Nadia Benzakour ne semble pas chômer et continue d’avoir un agenda ultra chargé. La comédienne que les Marocains ont découvert dans la série « Salon Shahrazade » sur 2M se prépare pour jouer une figure historique dans le long métrage « Seneca, the creation of earthquakes », de Robert Schwentke, réalisateur du dernier Marvel, Snake Eyes ainsi que le succès international, Red. La belle brune ayant séduit avec son rôle de Fatiha dans Sofia de Meryem Ben Mbarek donnera la réplique à l’immense acteur et producteur américain John Malkovich qui interprétera le philosophe romain Sénèque.

Co-écrit par Robert Schwentke et coproduit par Kasbah Films (Men In Black 4, Cherry et Hologram For The King...), le film qui devrait se filmer à Ouarzazate revient sur la relation entre Sénèque et l'empereur Néron, dont il fut le précepteur. Ce dernier dirigera un complot contre lui qui conduira le philosophe à se suicider.

L’héroïne de « Sofia » de Meryem Ben Mbarek vient également de rejoindre le casting de la série d’History Channel « The Colosseum » réalisée par Roel Reine.

Pour Nadia Benzakour, les deux projets ont des tonalités totalement différentes. « Colosseum » est une série épique sur les gladiateurs et The Creation of Earthquakes, est une comédie d’un genre nouveau sur Sénèque et sa relation avec l’empereur Néron », confie-t-elle.

Une carrière internationale



Nadia Benzakour avait séduit le public marocain avec son rôle de jeune fille innocente, travailleuse et en décalage avec l’univers de la beauté et de la coquetterie dans la série marocaine « Salon Shahrazade ». Plus tard, elle crèvera l’écran dans le long métrage de Meryem Ben Mbarek « Sofia » sélectionné dans la catégorie « Un certain regard » à Cannes en 2018.

Elle a depuis, construit une carrière solide dans les productions internationales et a pu signer avec certains des meilleurs agents du cinéma Hollywoodien et international. On a pu la voir dans the « Tyrant » dirigé par David Yates, le réalisateur des Harry Potter.

Dans « Killing Jesus » face à John Rhyes Davis (Seigneur des Anneaux) et Rufus Sewell (the Illusionist, Dark City...), elle est la femme condamnée pour adultère et sauvée par Jésus, interprété par Haaz Sleiman qui inspirera le célèbre proverbe « Que celui qui n’a jamais pêché lui jette la première pierre ».

Dans « Deep State », une série de Fox Tv, en gérante de casino clandestin, elle donne la réplique au grand acteur britannique Mark Stong (RockNRolla, Cruella, La Taupe, Kingsman...) et à Joe Dempsie (Skins, Game of thrones...) et Karima Mc Adams.

On la verra également dans les séries françaises « Le Bureau des Légendes » et « Les Hommes de l’ombre ». « Lorsque je me suis retrouvée face à Carole Bouquet, ce qui était une grande surprise, je me suis simplement tue. Je ne voulais surtout pas commettre de maladresse. Erreur, Carole Bouquet est une actrice tellement sympathique en réalité, on m’a donc bien incité à m’adresser à elle le plus simplement du monde, et ce fut un vrai moment de partage d’ailleurs » se rappelle Nadia.

Une passionnée de théâtre

Ces deux dernières années ont été fructueuses pour l’actrice franco-marocaine. Elle enchaine un premier rôle classique au théâtre national de Rabat, « Hedda Gabler » / Jahim dirigé par Asmaa Houri et le tournage de Forces spéciales africaines, la première série panafricaine, dans laquelle elle interprète l’un des rôles principaux.

Dans « The Covenant », pour la première fois elle interprète une femme sulfureuse essayant de détourner le droit chemin du prophète Joseph dans ce téléfilm réalisé par David Batty.

Ayant grandi à Paris, Nadia y découvre le théâtre, elle commence sa formation à l’école des Enfants terribles, puis rencontre le metteur en scène français Nicolas Liautard qui lui ouvrira ses yeux sur le réalisme au théâtre et s’envole par la suite à New York.

De là, elle continue sa formation d’acting devant la caméra et sur scène auprès de Mary Boyer et en profitera pour intégrer la McDonald’s Gospel Choir qui avait pour lead singer Cissy Houston et juste avant Patti Labelle, Aretha Franklin. « Ce fut une expérience unique, raconte Nadia. Je me suis retrouvée au Madison Square Garden pour chanter l’hymne national Américain pour l’équipe de basket ball des Nicks ».

Après presque trois ans à New York et de merveilleux souvenirs, encouragée dans la poursuite de sa carrière par la directrice de casting Penny Dupont (Arizona Dream, Karate Kid) et professeure à Tisch, Drama Film academy de NYU, qui l’aurait repérée dans des courts métrages de Melanie Delloye et d’Emily Cheeger, elle s’installe entre Paris et Casablanca.

Et même si la pandémie n’a pas été simple pour l’actrice, elle a quand même pu tourner et surtout écrire. « Écrire enfin ! Une pièce de théâtre, deux projets de films de long métrage. Je ne me suis pas du tout ennuyée. Supportée par le groupe de Richard Lawson Studio, à Los Angeles, j’ai en réalité beaucoup travaillé », conclut-elle.