Le Polisario perd, l’un après l’autre, ses meneurs. Après le décès de Sid Ahmed Batal, en mai dernier, la mort d’El Mahjoub Fritas vient d’être confirmée par différentes sources. Ce dernier était «conseiller militaire» du mouvement séparatiste qui est en voie d’extinction, juste par la force de la nature.

C’est connu, le prétendu président du Polisario lui-même est à l’article de la mort. Et si ce n’était les manigances du régime militaire algérien, qui tente de maintenir en vie ce mouvement mourant à force de reportages factices de propagande, il n’aurait plus aucune existence réelle.

D’ailleurs, les séquestrés de Tindouf, laissés à l’abandon ne cessent de manifester leur colère, réclamant leur droit le plus élémentaire à une vie décente. Leur mouvement va certainement s’intensifier au vu de l’effritement du cercle dirigeant du Polisario et la disparition de son ancien protecteur, Abdelaziz Bouteflika.