Nouveau gouvernement. Des hommes et des femmes d’action pour la concrétisation du nouveau modèle de développement (vidéo)

Une première analyse du choix des membres de la nouvelle équipe gouvernementale et de la configuration de leurs portefeuilles est révélatrice du renouveau devant marquer son travail.

Le pacte du développement et le nouveau modèle de développement qui le sous-tend ont guidé le choix des membres du nouveau gouvernement. Tous, sans exception, sont appelés à traduire, sans tarder, les principes généraux préconisés par la Commission spéciale ayant travaillé sur ce nouveau modèle en mesures pratiques, réalistes et donc réalisables, pour être rapidement réalisées.
Les appellations choisies pour certains départements ministériels renvoient aux gros dossiers devant constituer leurs principales priorités. Outre les ministères dont l’action stratégique devra s’inscrire dans la continuité dont notamment l’Intérieur, les Affaires étrangères, la Justice ou encore les Habous, le ministre de l’Éducation nationale se voit confier le préscolaire et les sports. Ce lien fait entre éducation et sport est un signal fort vers la transformation des écoles en pépinières des futurs champions sportifs du pays. Dans le même esprit, le sport devient aussi prioritaire que l’Éducation nationale.

Autre lien qui n’est pas anodin celui qui est désormais fait entre la santé et la protection sociale. C’est logique, la généralisation de la protection sociale et médicale devra aller de pair avec l’amélioration du système national de Santé. C’est Nabila Rmili qui va devoir relever ce défi. Femme de terrain, elle a déjà montré qu’elle en est capable. Et c’est au jeune Younes Sekkouri, qui est réputé pour être fonceur, qu’a été confié cette responsabilité. Cette nomination est le signe de la quête d’efficacité qui a marqué le choix des ministres.

C’est cette même quête qui ressort de l’intitulé du ministère de l’enseignement supérieur qui est aussi en charge de la recherche scientifique et de l’innovation.

Par ailleurs, la place primordiale qu’accorde le Maroc à la transition énergétique et du développement durable se confirme dans la création d’un ministère à part entière pour ces domaines stratégiques pour le Royaume. C'est Leila Benali qui le pilotera. Elle qui maîtrise parfaitement ces sujets sur lesquels elle avait beaucoup travaillé notamment au sein de la Commission spéciale sur le modèle de développement.

La jeunesse garde son lien ombilical avec la culture et c’est tant mieux. Cet autre jonction intelligible montre l’importance accordée aux deux piliers sur lesquels devra reposer le développement du nouveau Maroc.

Transformation tout azimut

Le nouveau gouvernement se distingue aussi par son organisation en grands pôles ministériels. Il y en a 18 en tout. Cela va du régalien à l’économique, en passant par le social et le capital humain, etc. Les super ministères annoncés sont appuyés par les ministres délégués. Cette réorganisation va dans le sens de la cohésion sur laquelle avait beaucoup insisté par Aziz Akhannouch lors de la constitution de la majorité gouvernementale. Dorénavant, la dilution des responsabilités qui caractérisait le désormais ancien gouvernement fait place dans le nouveau à une synergie d’ensemble.