Pourquoi Podemos soutient le Polisario? L’argent
Nicolas Maduro et Pablo Iglesias.

On commence à mieux comprendre pourquoi le parti espagnol Podemos soutient le Polisario contre l’intégrité territoriale du Maroc. Il ne s’agit ni de convictions idéologiques (le Polisario en a-t-il?), ni de préoccupations humanitaires. Il s’agit d’argent. De beaucoup d’argent et de liens entre le Vénézuela, l'Iran et l'Algérie.

L’ancien président vénézuélien Hugo Chavez comme l’actuel, Nicolas Maduro, auraient financé le parti Podemos dès ses premiers pas. Et c’est l’ancien directeur des services secrets du Vénézuela, Hugo Carvajal, surnommé "El Pollo », qui en apporte la preuve. Il a fourni des documents très intéressants à la Justice espagnole qui essaie de démêler cette grosse affaire.

Parmi les documents fournis par H. Carvajal, certains accusent directement les dirigeants de Podemos, dont un versement, en 2008, de 7.168.090 d'euros à la Fundación Centro de Estudios Políticos Sociales (CEPS) dans laquelle Pablo Iglesias, l’ancien président de Podemos, et Juan Carlos Monedero sont expressément cités. Un autre versement de 140.000 euros avait été effectué en 2013, pour la communication de dirigeants comme Carolina Bescansa. D'autres encore sont en cours de vérification par la Justice.

Par ailleurs, le même Carvajal a également a évoqué les liens du Chavisme, ce que tout le monde savait déjà, avec le groupe terroriste pro-iranien Hezbollah qui est en train de détruire le Liban en ce moment même.

Mais où est donc le Polisario? À côté, pas très loin, grâce aux liens qu’entretient l’Algérie avec le Vénézuela et l’Iran. La preuve a déjà été donnée que ce dernier, finance, et arme en partie le Polisario dont il « éduque » et forme les mercenaires.

Qu’est-ce qu’il y a d’étonnant alors à voir Podemos s’ériger en défenseur des « revendications légitimes » des Sahraouis?

Avec le temps tout finit par se savoir. L’ancien président de Podemos, simple professeur, s’est construit une belle et grande villa, dans la banlieue de Madrid où il vit comme un riche entrepreneur. Sur le dos des indignés. Et pourtant c'est la Fondation de Podemos qui a conseillé au président vénézuélien d'exproprier le secteur privé en nationalisant certaines grandes entreprises. Mesure qui a détruit l'économie du pays, comme en a témoigné l'ancien Hugo Carvajal.