La Fondation tanzanienne pour la paix dénonce un flagrant mensonge des propagandistes algériens

Tanzania Peace Foundation (TPF) est une organisation de renom qui est reconnue pour son sérieux. Son président exprime, dans un communiqué, son indignation face à une inadmissible falsification des faits par les propagandistes algériens, et à leur tête l’agence de pression officielle algérienne, APS.

Dans une dépêche publiée le 21 octobre, l’agence de presse officielle algérienne veut faire croire que "la Tanzania Peace Foundation (TPF) a nié avoir diffusé son communiqué du 16 octobre". Communiqué qui a été repris au lendemain de sa diffusion par la MAP. Or, cette organisation tanzanienne n’a pas laissé cette fake news passer et l’a aussitôt cassée.



Son président, Sadiki K. Godigodi, a publié un démenti formel hier, 23 octobre, mettant à nu les médias propagandistes algériens, et à leur tête l’APS. Ce document réaffirme le contenu du communiqué de TPF diffusé au terme des travaux du séminaire régional tenu, le 16 octobre à Dar Essalam, sur le thème "L'impératif de la relance post-covid : Comment la résolution de la question du Sahara peut-elle renforcer la stabilité et l'intégration de l’Afrique". Pour rappel, co-organisé par l’Institute of Peace and Conflict Studies (IPCS) et la Tanzania Peace Fondation (TPF), cet évènement a réuni des dizaines d’experts, d’universitaires, de membres de Think Tanks, de parlementaires, de chercheurs et d’éminentes personnalités politiques en provenance du Rwanda, du Kenya, des Iles Comores, du Burundi, de la Tanzanie, de l’Ouganda, du Ghana, du Mozambique et de l’Afrique du Sud, entre autres.

Le communiqué final précise bien que l'expulsion de la seule entité non étatique siégeant parmi 54 États souverains et indépendants de l’UA permettra, non seulement d'assurer la prémunition de l'organisation panafricaine contre le séparatisme, mais aussi de favoriser une contribution effective, crédible et légitime de l'Union Africaine au processus des Nations Unies, qui reconnaît le plan marocain d'autonomie comme solution "sérieuse et crédible".

L’appel à l’expulsion de la «rasd» a été lancé après un examen approfondi du contexte particulier dans lequel une entité séparatiste non étatique, sans souveraineté et sans indépendance, a été admise au sein de l’OUA en 1982, à une époque où le Continent était en proie à différents courants idéologiques, aujourd'hui obsolètes, indique le communiqué, qui ajoute que les participants ont qualifié de «lourde erreur historique» l’admission de la pseudo «rasd» au sein de l’organisation continentale.

Par ailleurs, les intervenants ont été unanimes à affirmer que le plan d'autonomie proposé par le Maroc pour ses provinces du sud constitue la «seule solution viable» pour un règlement définitif du différend autour du Sahara marocain, relevant que l’initiative marocaine d’autonomie représente une «solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable», qui s’inscrit en droite ligne avec les dernières résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies.

Une telle solution requiert, d’après les participants, une «forte volonté politique» des parties, ainsi que de la communauté internationale, une volonté politique clairement démontrée par le Maroc et rejetée par l’Algérie.

L’APS clouée au pilori

Le démenti de Tanzania Peace Foundation exprime l'indignation de son président face à la tentative de falsification des faits contenu dans le communiqué du 16 octobre. Sadiki K. Godigodi souligne que son organisation réaffirme avec force la teneur de ce communiqué. Ce document, rappelle le président de TPF reprend, avec fidélité, les déclarations et les recommandations exprimées par les participants au séminaire tenu en Tanzanie et qui ont tous plaidé pour l’expulsion du polisario de l’UA.