Le franco-algérien arrêté le 23 octobre au Maroc est le baron de la drogue Sofiane Hambli
Sofiane -Sophiane- Hambli faisait l'objet d'un avis de recherche lancé par Interpol

Samedi dernier, la Direction Générale de la Sûreté Nationale marocaine (DGSN) avait annoncé dans un communiqué avoir arrêté à Tanger "un ressortissant français d'origine algérienne, pour son implication présumée dans le trafic international de drogue dans le cadre d'un réseau criminel organisé transnational". On en sait aujourd'hui plus sur ce baron de la drogue qui était activement recherché par la police française.

Nouveau coup de filet chez les barons de la drogue français annonce l'AFP dans une dépêche publié ce mardi matin, 26 octobre. Le trafiquant de haut vol Sofiane Hambli, en cavale depuis sept mois, a été interpellé vendredi au Maroc, quelques mois après d'autres importantes arrestations, précise l'agence qui livre ces détails:

Sofiane (aussi orthographié Sophiane) Hambli, personnage-clé du scandale de l'importation en France de 7 tonnes de cannabis en 2015, qui avait abouti à l'éviction de l'ex-patron de la lutte antidrogue François Thierry, était recherché dans le cadre d'une autre affaire d'importation de stupéfiants, a indiqué une source proche, confirmant une information de l'Obs.


Le Français d'origine algérienne, âgé de 46 ans, s'est présenté à la clinique sous de faux papiers allemands "avec une plaie de 20 centimètres à la joue" causée par "un sabre ou une machette", selon cette source, précisant que son pronostic vital est encore "réservé".

Samedi, la Direction Générale de la Sûreté Nationale marocaine (DGSN) avait annoncé dans un communiqué avoir arrêté "un ressortissant français d'origine algérienne, pour son implication présumée dans le trafic international de drogue dans le cadre d'un réseau criminel organisé transnational", sans préciser son identité.

Au Maroc, Sofiane Hambli est également mis en cause dans des "affaires de trafic international de drogue" et fait l'objet d'un avis de recherche national, selon la DGSN.

"Dès qu'il sera rétabli, on ira le chercher", a indiqué une source proche de dossier côté français.