Tebboune fait mal à l'Algérie en voulant toucher le Maroc
Abdelmadjid Tebboune, président de la république algérienne

Gérant l’Algérie comme s’il s’agissait de sa propre ferme, le président algérien vient d’ordonner à la Sonatrach de ne plus reconduire un contrat d'approvisionnement qui liait cette entreprise étatique à l’ONEE. Il monte ainsi à la communauté internationale des affaires la vraie nature de l'économie algérienne.

Aveuglé par son ostracisme anti-marocain primaire, Abdelmajid Tebboune vient de tirer à bout pourtant sur le corps malade de son propre pays en voulant attenter à des intérêts du Maroc.

Dans un communiqué laconique, le président algérien vient d’ordonner la non reconduction d’un accord d’approvisionnement qui liait l’Office national marocain de l’eau et de l’électricité (ONEE) à l’entreprise pétrolière de l’État algérien, Sonatrach.



Pour justifier sa décision, la présidence algérienne évoque «les pratiques de nature agressives du Royaume du Maroc à l’encontre de l’Algérie, qui touchent à l’intégrité territoriale».

Or, le monde entier sait que c’est le régime algérien qui fait tout pour nuire à l’intégrité territoriale du Maroc. Sauf que le Royaume a toujours su avorter toutes les tentatives algériennes. Mieux, le Maroc multiplie les succès politiques et diplomatiques dans la défense de sa «cause sacrée». Le dernier en date vient d’avoir lieu à New York puisque l’ONU vient de proclamer, dans les termes voulus par les autorités marocaines, la reconduite de la mission de la Minurso et mandater un nouvel Envoyé Spécial pour tenter de trouver les solutions qui s’imposent à ce conflit artificiel. Dans son aveuglément, le président algérien montre, de nouveau, que les entreprises stratégiques de l’Algérie et avec elles tout l’économie de ce pays est dirigée dans un esprit mafieux des temps révolus, bien loin de toute logique qu’imposent les règles économiques mondiales moderne.