Vidéos. La Majorité scelle sa charte
Les chefs des partis de la majorité montrant la Charte qu'ils venaient de signer

C’est fait le Rassemblement National des Indépendants (RNI), le Parti Authenticité et Modernité (PAM) et le Parti de l’Istiqlal (PI), vient de signer la «Charte de la majorité».

Les composantes de la majorité viennent de formaliser «l’acte» devant protéger leur union des aléas politiques. Il s’agit de la fameuse «Charte de la majorité». Un document que le chef du gouvernement et président du RNI, Aziz Akhannouch, a décrit dans une allocution prononcée lundi 6 décembre, comme étant un contrat politique et moral visant à atteindre les objectifs tracés par le programme gouvernemental et ceux électoraux des partis de la majorité.

Akhannouch a affirmé également que ce moment politique «décisif» est porteur de plusieurs messages, notamment l’amorce d’une nouvelle expérience politique adossée à une culture différente en termes de gestion, avec des priorités claires, un agenda bien défini et une vision nouvelle fondée sur la coopération constructive et le respect mutuel entre les composantes de la coalition et qui rompt avec certaines pratiques du passé qui empêchaient d’ériger les institutions de la coalition en des instances d’élaboration des solutions.


La concrétisation de cette Charte exprime la volonté commune d’œuvrer de concert et de manière intense et organisée, dans un cadre de collaboration et de solidarité pour faire face aux défis, a-t-il expliqué, ajoutant que cette Charte illustre "le souci commun de nos partis de privilégier l’écoute de la société et l’interaction avec la volonté populaire qui nous a placés en tête du paysage politique et choisis comme une alternative démocratique pour mener cette nouvelle phase de l’histoire du Maroc”.

Il s’est dit confiant que cette Charte constitue une étape fondamentale dans la libération de l’intelligence collective des composantes de la majorité pour stimuler la forte volonté de changement, accompagner le souffle réformateur insufflé par le Roi Mohammed VI, et accélérer la cadence de réalisation des chantiers de réformes dans les divers domaines.

Baraka a mis l’accent sur l’impératif de mettre à profit l’esprit de cette Charte et les garanties qu’il porte afin de transformer les répercussions de la pandémie du Covid-19 en une chance permettant de regagner la confiance, ressusciter l’espoir et de consolider les bases de l’État social visant à créer une société équilibrée et solidaire, à travers l’établissement de la protection sociale, le renforcement de la classe moyenne, la réduction des disparités sociales et territoriales et l’amélioration des conditions des catégories démunies et vulnérables, en vue d’une vie digne à tous les citoyens dans le cadre de la liberté, de la justice sociale, de l’équité et de l’égalité des chances, en faisant du citoyen la finalité de toutes les politiques publiques.

La Charte de la majorité constitue un cadre institutionnel, moral et politique et un référentiel qui définit, coordonne et unifie les modalités d’action et de collaboration avec les différentes institutions gouvernementales et parlementaires, en vue de consolider et d’approfondir la cohésion entre les composantes de la majorité, et d’ouvrir de larges perspectives devant l’action commune et sérieuse pour mettre en œuvre le programme gouvernemental 2021/2026.

Cette Charte et le plan d’action qu’elle renferme définit les garanties d’une démarche participative et solidaire, marquée par l’efficience et l’audace, visant à mettre l’action du gouvernement sur la bonne voie en vue de relever les défis du présent et de l’avenir, et de transformer la crise consécutive à la pandémie du Covid-19 en une chance historique de renforcer les fondements d’un État social solide et équitable.