Indice mondial d'habitabilité. Les cinq villes où il ne fait pas bon vivre
A Alger la situation est pénible. Il faut faire la queue pour acheter des produits de consommation courante.

The Economist Unit établit chaque année le classement des villes où il fait bon vivre. Et donc les villes les moins habitables du monde. Le classement peut avoir d’énormes conséquences sur l’attrait des villes pour les expatriés et les investisseurs notamment.

Selon l'indice d’habitabilité de The Economist Intelligence Unit, les dix villes les moins bien notées pour leur qualité de vie sont Damas (140/140. Syrie), Lagos (139/140. Nigeria), Port Moresby (138/140.Papouasie-Nouvelle-Guinée), Dacca (137/140. Bangladesh), Alger (136/40. Algérie).

Ce classement portant sur 140 villes, a été établi en prenant compte de 30 critères répartis en cinq catégories : la stabilité politique (25%), les soins de santé (20%), la culture et l'environnement (25%), l'éducation (10%) et les infrastructures (20%).

On est très loin des cinq premières villes de l’indice: Auckland (Nouvelle-Zélande), Osaka (Japon), Adélaïde (Australie), Wellington (Nouvelle-Zélande), Tokyo (Japon).

Le concept d’habitabilité est simple, explique The Economist : il évalue quels endroits dans le monde offrent les meilleures ou les pires conditions de vie. L'évaluation a un large éventail d'utilisations, de l'analyse comparative des perceptions des niveaux de développement à l'attribution d'une allocation de sujétion dans le cadre des packages de réinstallation des expatriés.

Les autorités municipales et les décideurs urbains peuvent utiliser les classements pour comparer les villes cibles aux villes les mieux classées. Cela devrait à son tour aider à encadrer les politiques et à cibler les investisseurs.

La cote d’habitabilité du The Economist Intelligence Unit quantifie les défis qui pourraient être présentés au mode de vie d'un individu dans un lieu donné et permet une comparaison directe entre les lieux.