Journées cinématographiques de Fès. "L'ultime encre" de Yazid El Kadiri rafle le Grand Prix
« L'ultime ancre » de Yazid El Kadiri champion du Grand Prix des 9èmes JCF.

Après avoir remporté en février dernier le premier prix de la 6è édition du Festival international du court-métrage "Panorama" à Tunis, « L'ultime encre » de Yazid El Kadiri gagne le Grand Prix des 9èmes journées cinématographiques de Fès organisées (JCF), du 17 au 19 décembre, en présentiel et à distance, par l'association « Jeunes talents du cinéma et du théâtre ».

Interprété par Azelarab Kaghat, Hicham Bastaoui, Malika El Omari, Nasser Mdaghri et Amina Alaoui, le court métrage « L'ultime ancre » produit en 2020 et d’une durée de 20 minutes relate l’histoire de Brahim, un maître calligraphe qui tient un atelier de sculpture d’épitaphes. Il reçoit, en son absence, de la part d’un étrange client, un papier contenant des informations concernant un défunt qui porte le même nom que lui.

Le prix de la meilleure réalisation est revenu ex aequo aux courts métrages "Poussière" de Tarek Rasmi et "Parfum" de Houcein Chani, alors que celui du scénario a été remporté par "L'enfant de l'amour" de Houari Ghoubari et "L'instrument" d'Osama M'harzi Alaoui.

Le jury composé des réalisateurs Azzelarab El Alaoui Lamharzi et Abdellah Chakiri et du critique Ibrahim Zarkani, a accordé la mention spéciale aux films "Le fil" de Ali Charaf et "Casa ma belle" de Leila Lamsafer.

Hommage à Said Bey

Treize courts métrages marocains ont participé à la compétition officielle de cette 9ème édition qui a rendu hommage, cette année, à l'acteur Said Bey pour sa contribution importante à l'enrichissement de la scène artistique marocaine notamment à travers le cinéma.

Les films ayant participé à la compétition officielle étant : "Parfum" de Houcein Chani, "L'instrument" d'Osama M'harzi Alaoui, "Le fil" de Ali Charaf, "L'ultime ancre" de Yazid El Kadiri, "Poussière" de Tarek Rasmi, "Rencontre avec l'âme" de Kaoutar Benjalloun, "Alo Psy" de Mehdi Ayyouch, "L'enfant de l'amour" de Houari Ghoubari et "Le retour du regret" de Ayoub Boudadi, "Mains douces" de Faysal Lahlimi, "Casa ma belle" de Leila Lamsafer, "La mère du clouwn" de Manal Ghoua et "Contradiction" de Hatim Belmahdi.