Dans un bilan officiel annoncé, ce mardi 25 janvier, le gouvernement camerounais précise que la bousculade survenue hier soir, lundi 24 janvier, à l’entrée du stade Olembé a fait 8 morts 38 blessées dont sept grièvement.

Cet incident a été enregistré peu de temps avant le début du match de huitième de finale de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) de football Camroune-Comores. Le Président camrounais, Paul Biya a ordonné l'ouverture d'une enquête, «afin que toute la lumière soit faite sur cet incident tragique».

La bousculade mortelle n’a pas empêché le match de se jouer, même si les Comoriens considéraient que les dés étaient déjà pipés. Et pour cause ! Leur premier gardien de but, Ali Ahamada, a été écarté par la CAF sous prétexte qu’il avait la Covid, malgré un test PCR négatif.

La Confédération a même créé une nouvelle directive, quelques heures avant le match, obligeant un joueur testé positif au Covid à rester 5 jours en confinement au lieu des 2 jours seulement exigés auparavant. Les Comoriens ont dû jouer leur match avec un joueur reconverti en gardien, Chaker Alhadhur. Pire, dès la 7^e minute, leur équipe a été réduite à 10 après l’expulsion de leur capitaine, Nadjim Abdou.

Malgré tout, la sélection des Comores a failli créer une fracassante surprise puisque ses joueurs ont failli revenir au score à plusieurs reprises et même à quelques minutes du sifflet final. Le match s’est soldé par une victoire à la Pyrrhus en faveur du pays hôte.

Le comité d'organisation de la CAN a annoncé la tenue, ce mardi, d’une réunion de crise pour examiner les causes de la dramatique bousculade survenue hier. Ses membres ne doivent pas non plus occulter le drame footballistique dont a été victime la vaillante sélection des Comores.