Algérie. Vaine tentative d'escamotage d’une grève de la faim des détenus politiques
Les détenus politiques en Algérie font entendre leur voix

Oubliés dans les prisons algériennes, les détenus politiques dont le nombre a augmenté en Algérie depuis l’arrivée de Tebboune, expriment leur colère en recourant à la grève de la faim.

Le collectif de défense des détenus d’opinion en Algérie confirme que des détenus politique ont entamé une grève de la faim, depuis mercredi dernier, notamment dans la prison d’El-Harrach. Cette confirmation apporte un démenti cinglant au communiqué du parquet général algérien. Celui-ci voulait faire croire qu’il n’y avait aucun mouvement de protestation au sein des établissements pénitentiaires.
La vérité est qu’un mouvement de protestation, sans précédent, de personnes détenues dans le cadre du Hirak algérien a lieu depuis quelques jours dans les prisons algériennes. Au lieu de libérer ces prisonniers que des ONG de défense des droits de l’Homme considèrent comme ayant été injustement interpellés et incarcérés, sans procès équitables, le pouvoir algérien se réfugie dans son habituel déni. Mais on ne peut pas «cacher le soleil par un tamis», leur rétorquent certains militants.