«Democracy index 2021». Le Maroc maintient sa position   
Le rapport de "The Economist" est intitulé, cette année, «Democracy index 2021 the China challenge» (Indice de démocratie, le défi de la Chine)

Publié par le groupe britannique The Economist, «Democracy index 2021» montre que le nombre de pays de la catégorie «démocratie complète» se réduit comme une peau de chagrin. Le Maroc maintient sa moyenne de 2020 alors que l’Algérie reste «régime autoritaire» et la Tunisie dégringole de 21 places.

Intitulé, cette année, «Democracy index 2021 the China challenge» (Indice de démocratie, le défi de la Chine), l’index de démocratie du groupe de la « division recherche et analyse » du groupe britannique The Economist montre que sur 167 pays, 21 seulement ont le statut de «démocratie complète». Autrement dit, moins de la moitié de la population mondiale a vécu en démocratie en 2021.

Au Maghreb, le Maroc est deuxième dans sa région dans la catégorie «régime hybride» en obtenant la moyenne requise (5,04). Le Royaume (95e) avait 3,79 en 2010 en 2020. Avec 5,99 et perdant 21 rangs, la Tunisie figure aussi dans cette catégorie, tout comme le Sénégal, l'Ukraine, Hongkong, entre autres.

L'Algérie, quant à elle, reste confinée dans la catégorie «régimes autoritaires » où figurent notamment l'Égypte, la Russie et le Vietnam ou encore la Chine. Le régime algérien est classé 113e sur 167.

En Europe, selon le rapport de «The Economist», la France n’est plus une démocratie «complète» depuis 2020, mais «défaillante» et est rejointe, cette année, dans cette catégorie par l’Espagne, les États-Unis et Israël. Même le Royaume-Uni se rapproche de cette catégorie en perdant deux places. Ce pays reste toutefois «démocratie complète» aux côtés de la Suède, le Luxembourg. Dans la même catégorie, l'Afrique du Sud on trouve également la Corée du Sud, le Japon, Maurice et le Costa Rica.

Sans surprise, l'Afghanistan est désormais le pays le moins démocratique du monde.


Pour les auteurs du rapport, la régression constatée en matière de démocratie dans le monde s’explique notamment par les restrictions des libertés individuelles imposées par la plupart des États en vue de faire respecter les mesures sanitaires préventives. Le même constat a été établi l’année dernière.

Malgré cette conjoncture, difficile, le Maroc a donc pu tirer son épingle du jeu. Un fait qui semble avoir échappé à l’AFP.