Justice. Pegasus n’a pas été utilisé contre Netanyahu
L'ancien Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu

Un reportage rendu public dernièrement en Israël sur une utilisation massive présumée du logiciel Pegasus par la police israélienne avait eu l’effet d’une bombe dans ce pays. Il laissait croire que des dizaines de téléphones auraient été piratés par ce logiciel d’espionnage, sans autorisation judiciaire, en lien avec l’Affaire 4000. Cette accusation vient d'être formellement démentie par la justice israélienne.

Dans l’un des trois dossiers constituant l'affaire 4000, l’ex-Premier ministre est poursuivi pour corruption. Son nom figure parmi les personnalités ayant été ciblées par le piratage présumé, selon des informations médiatiques.

À la demande de la justice israélienne, une enquête a été menée sur le piratage présumé, sous la direction du vice-procureur-général Amit Marari et par d’anciens responsables du Mossad et du Shin Bet. Ses conclusions ont été révélées hier, dimanche 13 février, par le tribunal de Jérusalem. «Il n’y a pas eu aucun piratage illicite dans les dossiers impliquant Netanyahu», assurent les enquêteurs.
Dans l’Affaire 4000, Netanyahu est accusé d’avoir fait avancer des décisions régulatoires quand il était au poste de ministre des Communications et qu’il était Premier ministre – des régulations qui lui auraient permis le contrôle éditorial sur le site d’information Walla. L’ancien Premier ministre clame son innocence.