Algérie. Inquiétude au plus haut niveau à l’ONU au vu du piétinement des droits de l’Homme
Michelle Bachelet dénonce la répression en Algérie

En sa qualité de Haut-Commissaire des Nations Unies, Michelle Bachelet vient d’exprimer, de nouveau, sa préoccupation de l’intense répression qui est dénoncée au quotidien en Algérie.

Hier encore, mardi 9 mars, des Algériens de France, solidaires de leurs concitoyens (sur)vivant en Algérie, ont rappelé à la communauté internationale la répression aveugle qui continue à faire de nombreuses victimes en Algérie. Lors de deux sit-in, l’un organisé en pleine manifestation au cœur de Paris et l’autre devant l’ambassade d’Algérie à Madrid, des manifestants, femmes et hommes, ont appelé à la libération des centaines de détenus politiques qui croupissent dans les prisons algériennes, juste pour avoir osé exprimé leur colère face à un régime illégitime qui les oppresse.



L’ONU n’est pas insensible à ce genre de cris de détresse. Lors de la 49e session du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, Michelle Bachelet, en sa qualité de Haut-Commissaire des Nations Unies a, elle aussi, exprimé son exaspération de la situation catastrophique des droits de l’Homme en Algérie. Bachelet, a encore une fois, réitéré l’appel de l’ONU au gouvernement algérien pour qu’il prenne les mesures nécessaires afin que les droits à la liberté d’expression, d’association et de manifestations pacifiques soit garantie à sa population. Certains commentateurs algériens estiment que la portée symbolique d’un tel appel conforte les Algériens dans leur lutte contre le «l’Etat militaire» qu’ils veulent changer en «Etat civil» en sortant dans les rues, au risque de leur liberté, voire de leur vie.