Composée de quelque 80 hommes d’affaires membres de la CGEM, une délégation de la confédération patronale, conduite par le patron des patrons, Chakib Alj et le président du Conseil d’affaires Maroc Israël, Steve O’Hana, est actuellement en visite à Tel-Aviv.

Après leur arrivée hier, dimanche 13 mars, à l’aéroport Ben Gourion à bord du vol inaugural de la RAM de la ligne directe Casablanca-Tel-Aviv, les visiteurs marocains ont été chaleureusement accueilli par des dirigeants de la confédération patronale israélienne (Manufactures Association of Israel - MAI) et l'Agence israélienne d'exportation (Israel Export Institute), l’équivalent de l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE). Ce lundi, 14 mars, la délégation marocaine a visité «Startup Nation Central» (SNC), temple de l’innovation à Tel-Aviv. A titre indicatif, selon des statistiques de l'Autorité israélienne de l'innovation (AII), le secteur de la high-tech en Israël représente 15% du PIB, emploie pour 10% de la main-d’œuvre nationale, génère 25% des rentrées fiscales et constitue 43% des exportations du pays, selon des données de l'AII. Ce n’est pas pour rien qu’Israël est surnommé la «Start-up Nation» grâce principalement à «Silicon Wadi», version israélienne de la «Sillicon Valley» américaine, où SNC a contribué au développement des industries de hautes technologies. «Tête pensante» de l’innovation dans l’État hébreu, cette plateforme est organisée sous forme d’ONG à but non lucratif. Elle se donne pour mission principale de connecter dirigeants d'entreprises, gouvernements et ONG du monde entier autour de projets innovants à forte valeur ajoutée. C’est tout naturellement avec SNC que la CGEM annonce, depuis la «Silicon Wadi», la tenue, en mai prochain à Casablanca du «Business & Innovation Forum Maroc-Israël ». «Le Forum réunira des acteurs clés des plus grandes entreprises marocaines, du gouvernement et la recherche avec des start-ups israéliennes de premier plan, des décideurs politiques et d'autres leaders dans le domaine», souligne la confédération patronale marocaine. Tout part de «forte volonté» entre Marocains et Israéliens, de construire «un partenariat économique Maroc-Israël créateur de valeur ajoutée et d’emplois».