Primé dans plusieurs festivals à l’international, Hicham Lasri a été contacté par Netflix, tout comme une dizaine de réalisateurs arabes de renom -Khairy Beshara (Egypte) ; Sandra Bassal (Égypte); Hany Abu Assad et Amira Diab (Palestine); Michel Kammoun (Liban); Mahmoud Sabbagh (Arabie Saoudite); Abdulmohsen AlDhabaan (Arabie Saoudite); Kaouther Ben Hania (Tunisie)- , pour réaliser un court métrage sur la fête de la Saint-Valentin et ce, dans le cadre d’une série intitulée «Love, Life and Everything in Between».



Présentée comme une série d’anthologie, la nouvelle production de Netflix, développée par la scénariste égyptienne Azza Shalaby, comprend huit courts-métrages. Les événements de chaque histoire se déroulent le jour de la Saint-Valentin, et chaque réalisateur raconte une histoire d’amour de son propre point de vue, en tenant compte de la mentalité et la culture de son propre pays.

« La comédie noire est ma façon de raconter l’amour au Maroc »



Dans chaque épisode, la période de la Saint-Valentin met ainsi les personnages principaux au défi d’exprimer l’amour, de le comprendre et de le vivre dans des situations uniques qui s’accompagnent de rebondissements inattendus.

Premier film marocain sur Netflix, « Sidi Valentin adopte les codes de la comédie noire, afin de jouer ironiquement avec cette idée d’un monde qui s’est accommodé à la clandestinité de la Saint-Valentin», nous confie le réalisateur marocain qui nous explique que c’était sa façon à lui « de mieux raconter l’amour au Maroc ».

La série « Love, Life and Everything in Between » est diffusée sur la plateforme depuis le 10 mars 2022.