France : Poussières radioactives en provenance du Sahara
Les poussières du Sahara ayant atterri en France, après avoir balayé le Maroc oriental et l’ouest de l’Algérie, seraient radioactives. Détails
Arrivées en France au cours de la semaine dernière, les poussières provenant du Sahara pourraient contenir des traces de Césium-137, issus des essais nucléaires français dans le désert dans les années 60. Portés par le sirocco en Algérie et le Chergui au Maroc, ces particules sableuses ont atteint l’Espagne et la France la semaine dernière.
Cette vague de poussières en provenance du Sahara a touché de nombreuses régions en France après avoir balayé le Maroc oriental et l’ouest algérien. Un phénomène qui aurait selon l’Atmo ( Association française de surveillance de la qualité de l’air ), des répercussions sur la santé car entraînant dans son sillage des polluants de l’air...notamment des particules radioactives, comme l'affirme les médias français. Présents à faibles concentrations, le Césium-137, élément radioactif issus des essais nucléaires français dans le désert, a été détecté en 2021, pendant la même période, par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).
Ce dernier nous apprend d’ailleurs que les sables du Sahara ont de la mémoire et que ses sols ont été marqués par les essais nucléaires atmosphériques effectués dans les années 1960, réalisés par l’URSS, les États-Unis, la Chine, la France et le Royaume-Uni. L’institut a noté que les niveaux de Césium-137 étaient « supérieurs d’un facteur 1,2 à 11 par rapport à la moyenne des activités mesurées en février 2019 et 2020 dans le nuage de sable de 2021». Concernant le nuage poussiéreux de 2022, l’IRSN a assuré à « Libération » que les mesures ne sont pas encore disponibles et que les résultats ne seront disponibles que dans 15 jours. Ceci dit la présence de cette radioactivité dans les particules de sables sahariens ne devrait inquiéter les populations. Les scientifiques affirment sa faible teneur qui ne présente pas de risques pour la santé humaine.
Rappelons que la semaine dernière, une forte tempête de sable s’est abattue sur Oujda et toute la région de l’Oriental en paralysant l’activité de la ville. Une alerte a été émise par la Direction nationale de la météorologie à propos des vents forts qui allaient souffler sur l’Oriental du lundi à mercredi. D’après ce bulletin spécial, la vitesse des vents peut aller de 80 à 110 km par heure. «C’est un flux d’Est : Un Chergui qui vient du désert en ramenant beaucoup de sable et de poussière. Il est causé principalement par la dépression qui s’est installée depuis lundi sur la péninsule ibérique et qui aspire de l’air sec chargé de poussière depuis le désert », nous explique alors le climatologue Dr Mohamed-Saïd Karrouk.
Le climatologue a alerté d’ailleurs par rapport à l’impact de cette tempête de sable sur la population. « Ses effets sont néfastes, principalement pour les personnes asthmatiques ou ayant des problèmes de tension artérielle. Malheureusement c’est un effet direct sur ces personnes particulièrement fragiles », nous explique Mohamed-Saïd Karrouk. Le spécialiste évoque également l’effet psychologique. « Le manque de lumière, la visibilité très réduite, l’environnement désagréable et « hostile » contraint les gens à rester chez eux tout en perturbant profondément les activités humaines. Tout ça pèse sur le psychique et sur le bien être en général », explique-t-il. « Dans ce cas de figure, il faut rester vigilant et éviter de trop s’attarder dehors afin d’éviter tout risque d’inhaler de la poussière qui pourrait être très nocive pour la santé », conseille le scientifique.
Cette vague de poussières en provenance du Sahara a touché de nombreuses régions en France après avoir balayé le Maroc oriental et l’ouest algérien. Un phénomène qui aurait selon l’Atmo ( Association française de surveillance de la qualité de l’air ), des répercussions sur la santé car entraînant dans son sillage des polluants de l’air...notamment des particules radioactives, comme l'affirme les médias français. Présents à faibles concentrations, le Césium-137, élément radioactif issus des essais nucléaires français dans le désert, a été détecté en 2021, pendant la même période, par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).
Ce dernier nous apprend d’ailleurs que les sables du Sahara ont de la mémoire et que ses sols ont été marqués par les essais nucléaires atmosphériques effectués dans les années 1960, réalisés par l’URSS, les États-Unis, la Chine, la France et le Royaume-Uni. L’institut a noté que les niveaux de Césium-137 étaient « supérieurs d’un facteur 1,2 à 11 par rapport à la moyenne des activités mesurées en février 2019 et 2020 dans le nuage de sable de 2021». Concernant le nuage poussiéreux de 2022, l’IRSN a assuré à « Libération » que les mesures ne sont pas encore disponibles et que les résultats ne seront disponibles que dans 15 jours. Ceci dit la présence de cette radioactivité dans les particules de sables sahariens ne devrait inquiéter les populations. Les scientifiques affirment sa faible teneur qui ne présente pas de risques pour la santé humaine.
Rappelons que la semaine dernière, une forte tempête de sable s’est abattue sur Oujda et toute la région de l’Oriental en paralysant l’activité de la ville. Une alerte a été émise par la Direction nationale de la météorologie à propos des vents forts qui allaient souffler sur l’Oriental du lundi à mercredi. D’après ce bulletin spécial, la vitesse des vents peut aller de 80 à 110 km par heure. «C’est un flux d’Est : Un Chergui qui vient du désert en ramenant beaucoup de sable et de poussière. Il est causé principalement par la dépression qui s’est installée depuis lundi sur la péninsule ibérique et qui aspire de l’air sec chargé de poussière depuis le désert », nous explique alors le climatologue Dr Mohamed-Saïd Karrouk.
Le climatologue a alerté d’ailleurs par rapport à l’impact de cette tempête de sable sur la population. « Ses effets sont néfastes, principalement pour les personnes asthmatiques ou ayant des problèmes de tension artérielle. Malheureusement c’est un effet direct sur ces personnes particulièrement fragiles », nous explique Mohamed-Saïd Karrouk. Le spécialiste évoque également l’effet psychologique. « Le manque de lumière, la visibilité très réduite, l’environnement désagréable et « hostile » contraint les gens à rester chez eux tout en perturbant profondément les activités humaines. Tout ça pèse sur le psychique et sur le bien être en général », explique-t-il. « Dans ce cas de figure, il faut rester vigilant et éviter de trop s’attarder dehors afin d’éviter tout risque d’inhaler de la poussière qui pourrait être très nocive pour la santé », conseille le scientifique.