La situation est si délicate que le gouvernement français se dit prêt à « aller jusqu’à l’autonomie ». Pour les indépendantistes ce ne sera pas assez. Ce n’est pas le seul problème que le gouvernement devra gérer. Au nord du pays, les indépendantistes bretons reviennent sur la scène politique après le calme en vigueur depuis les années 70.

Le Front de libération de la Bretagne a réclamé lundi dernier « l’organisation d’un référendum sur la réunification de la Loire-Atlantique à la Bretagne » et sur « l’autonomie ou l’indépendance de la Bretagne réunifiée », rapporte le site 20 minutes.

On apprend même qu’il existe une armée appelée Armée révolutionnaire bretonne (ARB) qui déclare que l’Etat n’écoute qu’à la suite d’actions violentes, illustrant ses propos par ce qui vient de se passer en Corse.

Concevant « la lutte armée comme un complément à la lutte politique, les militants du FLB-ARB menacent d’ailleurs, selon le site, de « passer à l’action » si les deux référendums qu’ils réclament n’ont pas été réalisés « avant le 31 décembre 2022 ». Un ultimatum donc qui doit être pris au sérieux puisque le FLN avait déjà eu recours à des actions violentes dans les années 70. Il a également revendiqué des « attaques de résidences secondaires ou de profiteurs de l’industrie touristique » entre 2017 et 2021. « Ses militants se sont surtout illustrés à la fin des années 1960 et dans les années 1970 en multipliant les attentats un peu partout sur le territoire », précise 20 minutes.