Halte au Terrorisme
Israël a subi les pires attentats terroristes depuis six ans : cinq assaillants dans quatre villes ont fait 14 morts , depuis le 22 mars.
Les victimes étaient des gens ordinaires qui vaquent à leurs occupations quotidiennes. Un rabbin rentrant chez lui à vélo avec des provisions, un acheteur fixant une étagère de magasin, une jeune mère sur le chemin du retour à son domicile..
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a condamné les attentats terroristes, alors que des dizaines de Palestiniens se sont rassemblés pour soutenir le terroriste dans sa ville natale de Cisjordanie.
Ramallah s'était abstenue de discuter publiquement de l'escalade de la vague de terreur contre les Israéliens, restant silencieuse pendant les attaques meurtrières. Des sondages montrent régulièrement que de larges pans du public palestinien considèrent la «lutte armée» contre Israël comme légitime.
Pourtant, nous devons tous trouver le courage de condamner cette barbarie ; mutiler ou assassiner des civils ne fait avancer aucune cause politique. Le contexte est important, ces attaques surviennent bien après la signature des accords historiques d'Abraham en 2020, établissant officiellement la paix entre Israël et quatre nations arabes.
Au-delà des mots, il faut avoir le courage de poser les vraies questions qui nous interpellent tous, le monde musulman en premier lieu. Il y a, il y a eu des pratiques de l'islam très différentes au cours de l'histoire. Il n'y a aucune ressemblance entre l'islam de Cordoue et celui des Fatimides.
Le grand échec concerne les textes et leur interprétation. Le refus de la contextualisation fait que le dogme ordonne que ces textes soient éternels.
Ainsi, les Juifs et les Chrétiens sont désignés comme des ennemis pérennes. Alors que le monde moderne n'est pas celui de guerres de religion, mais d'intérêts. De même que l'aspect guerrier de quelques sourates du Coran était très daté, et que le contexte, 14 siècles après, n'est plus le même. Rien ne justifie l'imposition aux croyants de préparer la guerre. Les tensions croissantes mettent en évidence les vulnérabilités d'un changement de paradigme dans les relations israélo-palestiniennes qui s'est accéléré ces dernières années : que les pourparlers de paix, moribonds depuis près d'une décennie, ne sont pas nécessaires pour qu'Israël soit adopté dans le monde arabe, et qu'Israël puisse gérer son conflit centenaire avec les Palestiniens par des mesures économiques et de confiance.
Le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, a récemment averti les Palestiniens dans des messages répétés que les attaques menacent les efforts d'Israël pour améliorer leur qualité de vie, en particulier pendant le Ramadan.
Par fidélité aux victimes, nous devons tous militer contre toutes les abjections: Racisme, barbarie, extrémisme et haine. Mais pas seulement, les voix sages du côté israélien et du côté palestinien doivent prendre leur responsabilité pour refaire vivre des pourparlers pour la paix et le vivre ensemble.
Nous devons le faire pour nos enfants, nous n'avons pas le droit de leur léguer un monde où seuls les extrêmes s'affrontent.
Les victimes étaient des gens ordinaires qui vaquent à leurs occupations quotidiennes. Un rabbin rentrant chez lui à vélo avec des provisions, un acheteur fixant une étagère de magasin, une jeune mère sur le chemin du retour à son domicile..
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a condamné les attentats terroristes, alors que des dizaines de Palestiniens se sont rassemblés pour soutenir le terroriste dans sa ville natale de Cisjordanie.
Ramallah s'était abstenue de discuter publiquement de l'escalade de la vague de terreur contre les Israéliens, restant silencieuse pendant les attaques meurtrières. Des sondages montrent régulièrement que de larges pans du public palestinien considèrent la «lutte armée» contre Israël comme légitime.
Pourtant, nous devons tous trouver le courage de condamner cette barbarie ; mutiler ou assassiner des civils ne fait avancer aucune cause politique. Le contexte est important, ces attaques surviennent bien après la signature des accords historiques d'Abraham en 2020, établissant officiellement la paix entre Israël et quatre nations arabes.
Au-delà des mots, il faut avoir le courage de poser les vraies questions qui nous interpellent tous, le monde musulman en premier lieu. Il y a, il y a eu des pratiques de l'islam très différentes au cours de l'histoire. Il n'y a aucune ressemblance entre l'islam de Cordoue et celui des Fatimides.
Le grand échec concerne les textes et leur interprétation. Le refus de la contextualisation fait que le dogme ordonne que ces textes soient éternels.
Ainsi, les Juifs et les Chrétiens sont désignés comme des ennemis pérennes. Alors que le monde moderne n'est pas celui de guerres de religion, mais d'intérêts. De même que l'aspect guerrier de quelques sourates du Coran était très daté, et que le contexte, 14 siècles après, n'est plus le même. Rien ne justifie l'imposition aux croyants de préparer la guerre. Les tensions croissantes mettent en évidence les vulnérabilités d'un changement de paradigme dans les relations israélo-palestiniennes qui s'est accéléré ces dernières années : que les pourparlers de paix, moribonds depuis près d'une décennie, ne sont pas nécessaires pour qu'Israël soit adopté dans le monde arabe, et qu'Israël puisse gérer son conflit centenaire avec les Palestiniens par des mesures économiques et de confiance.
Le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, a récemment averti les Palestiniens dans des messages répétés que les attaques menacent les efforts d'Israël pour améliorer leur qualité de vie, en particulier pendant le Ramadan.
Par fidélité aux victimes, nous devons tous militer contre toutes les abjections: Racisme, barbarie, extrémisme et haine. Mais pas seulement, les voix sages du côté israélien et du côté palestinien doivent prendre leur responsabilité pour refaire vivre des pourparlers pour la paix et le vivre ensemble.
Nous devons le faire pour nos enfants, nous n'avons pas le droit de leur léguer un monde où seuls les extrêmes s'affrontent.