Elespanol.com révèle comment le Citizen Lab a utilisé de «faux positifs» pour provoquer le scandale «Catalangate»
Le Citizen Lab a été trahi par ses propres empreintes informatiques

Basée sur les conclusions d’un informaticien américain de renom et les recoupements d’experts espagnols, une nouvelle enquête publiée par le site d’information espagnol Elespanol.com montre, preuves à l’appui, que les soupçons d’espionnage de responsables catalans ayant fait récemment scandale en Espagne sont basés sur des analyses informatiques manipulées.

Le Citizen Lab d’Amnesty International est, encore une fois, pointé du doigt. Cette fois-ci, c’est le pur player espagnol Elespanol.com qui dévoile ses manœuvres douteuses. Le site a interrogé divers experts de haut niveau dans le domaine de la cybersécurité. Tous remettent en cause la méthodologie ayant abouti aux conclusions contenu dans le rapport de ce laboratoire canadien ayant un lien ombilical avec Amnesty International.

Il serait relativement facile de produire des résultats manipulés avec l'outil utilisé par le laboratoire canadien, en plus Elies CAMPO, l’un des auteurs de ce rapport est un ancien conseiller de la Generalitat qui a fait l'objet d'une enquête de la Cour nationale en tant que cerveau technologique du groupe de protestation Catalan, Tsunami Democràtic, fait remarquer Elespanol.com.
L’auteur de l’article renvoie les lecteurs aux conclusions détaillées publiées par le spécialiste américain, Jonathan Scott, montrant qu’il est facile d’engendrer de faux cas positifs d’infection par le logiciel espion israélien Pegasus.

A travers ce tweet public, l’expert américain qui est le fondateur de « Haktree », une entreprise de «hackers civiques», affirme qu’il a élaboré un processus reproductible confirmant que les faux résultats positifs peuvent être facilement attribués aux échantillons de logiciels espions Pegasus. Je démontre comment la détection positive de Pegasus par le Citizen Lab, à l’origine de Catalangate, est non seulement irresponsable, mais est également sans fondement. La messe est dite.
Le site espagnol va plus loin en interrogeant les meilleurs spécialistes en cybersécurité en Espagne dont des anciens des services de renseignement espagnols (CNI). Tous affirment qu’il est relativement facile de forcer des résultats positifs.
The Citizen Lab est définitivement mis à nu.