Pèlerinage. Ça marche plutôt bien côté business
Un mall à la Mecque. Le shopping marche bien en période de pèlerinage

Le pèlerinage en Arabie saoudite rapporte beaucoup d’argent aux compagnies aériennes, aux agences de voyages, aux restaurants et hôtels et aux marchands de souvenirs religieux. L’Etat aussi en tire des revenus conséquents. Après les restrictions liées à la pandémie, les affaires reprennent.

"Les affaires reprennent, grâce à Dieu", se félicite Abdallah Mekhlafi, vendeur de tapis de prière à la Mecque, cité par l'AFP.

Amine, un parfumeur, est aussi optimiste. « Il y a une énorme différence entre cette année et les précédentes. Cette année, nous voyons beaucoup de pèlerins qui redonnent sa gloire à la Grande Mosquée ». Si l’année dernière les pertes étaient importantes à cause des restrictions sanitaire, « les choses vont mieux », dit-il au même média.

« Nous commençons à voir une reprise, et le hajj cette année est une bonne nouvelle », abonde Salem Ali Shahran, le directeur des opérations de la plus grande chaîne d'hôtels de La Mecque qui précise que l’activité est à 40% des niveaux de 2019 » et qui espère des chiffres plus importants dans les années à venir ».

L’activité pèlerinage est une véritable manne pour l’Arabie saoudite qui en récolte en moyenne 10,3 milliards d’euros de revenus, grâce au million de fidèles qui accomplissent un des cinq piliers de l’islam.

Dans ses projets, l’Arabie saoudite espère atteindre 30 millions de visiteurs à la Mecque et à Médine, à l'horizon 2030.