Coup de bluff de la "Mecque des révolutionnaires"
Un poisson pourri empeste tout le panier, dit le poissonnier

Le pouvoir a tout essayé pour menotter le Maroc sans parvenir au moindre résultat. Il a interdit son espace aérien aux avions marocains, le Maroc n’a rien dit. Il a fermé les frontières terrestres, il a arrêté le gazoduc, accusé le Maroc d’avoir incendié la Kabylie, d’avoir déchiqueté des camions… le Maroc ne répond toujours pas.

A vos gardes!

On sait à quel point c’est frustrant et même parfois traumatisant lorsque votre ennemi ne semble même pas sentir votre présence. C’est donc pour cela que la junte militaire algérienne déploie d’énormes efforts pour gêner le Royaume voisin. Juste pour qu’il réagisse. Rien n’a marché.

Peut-être qu’avec le rétablissement des relations entre le Maroc et Israël, il y aurait matière à communiquer et se placer comme « la Mecque des révolutionnaires » comme aiment répéter les généraux et leur président.

Le « pays-continent » multiplie les appels du pied pour montrer à ses amis, fort peu nombreux heureusement, que le Maroc a trahi « la cause » des palestiniens sans qu’on puisse savoir si on parle des palestiniens de Gaza ou de Ramallah. Parce qu’il y en a deux.



Qui va là?

Et là, surprise, le président des généraux a frappé fort. Il a réuni le clan de Ramallah et celui de Gaza en une même occasion. Manque de pot, en les mettant avec le chef des mercenaires du Polisario, il a torpillé l’image que certains ont, encore, des Palestiniens.

Imaginez donc! Ben Battouche (parrain du Polisario), Ismaïl Haniyé et Mahmoud Abbas ensembles. Je serais palestinien, je fuirais le lieu immédiatement sachant que les militaires algériens exploitent cette image pour donner de la carrure à un président qui en manque cruellement.

Les militaires sont arrivés à la conclusion que dégommer le président, comme ils l’ont fait avec Mohamed Boudiaf, ne les servirait pas. Lui donner un semblant de légitimité serait plus rentable. C’est ce que les généraux ont fait, en organisant la parade militaire et en plaçant côte à côte le Polisario et les Palestiniens.

Seul regret, très sincère vraiment, la présence du président tunisien. Il a mis son pays avec les meilleurs losers de l’histoire. Mais après tout ça le regarde.

Repos!

Maintenant, la vérité c’est que l’Algérie se trompe de champ de bataille. Le Maroc est déjà très absorbé par ses multiples guerres économiques et sociales: industrie automobile, industrie aéronautique, espace, très hautes technologies, infrastructures, couverture sociale généralisée, investissements en Afrique...

Evidemment, les trois petites escarmouches de l’Algérie peuvent durer autant que les généraux le souhaitent, L’équipement militaire, le Polisario, la Palestine...

Bonne chance mon général, on se retrouve en 2030.