Tunis. La Conférence internationale de Tokyo minée par la présence du Polisario

La Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD) doit normalement se tenir demain, à Tunis. Enfin, normalement, parce que tout ne semble pas se dérouler comme il faut et l’Afrique perd encore une autre occasion de réfléchir sérieusement à son développement.

Déjà, du Japon, on apprend que Fumio Kishida, le Premier ministre ne sera pas présent. On invoque une contamination au Covid-19. La conférence recule d’un grade et ce n’est pas fini. Cyril Ramaphosa, le président d’Afrique du Sud a annulé tout simplement sa participation.

Par ailleurs, des incertitudes planent sur la participation du chef d’Etat sénégalais Macky Sall et sur d’autres chefs d’Etats, notamment le Président égyptien Abdelfattah Al Sissi, qui n’ont pas confirmé à la veille de ce rendez-vous important, leur présence.

Ces annulations et incertitudes s’expliquent par des retards logistiques qui n’arrangent pas les affaires du pays hôte la Tunisie. Mais il y a surtout la présence du Polisario à travers sa « république sahraouie », que l’Organisation des Nations-unies ne reconnaît pas.

Selon des observateurs c’est cette anomalie qui a motivé les désistements de plusieurs pays.

Ainsi, ce qui aurait pu être une grande opportunité pour les pays africains pourrait se réduire à une réunion de niveau inférieur et donc sans portée notable.