Maroc-Japon. Cap sur le renforcement des relations bilatérales
Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Étranger s’est longuement entretenu, ce vendredi, en visioconférence avec le chef de la diplomatie japonaise. Entre Nasser Bourita et Yoshimasa Hayashi, le cap a été mis sur l’avenir des relations bilatérales.
Les incidents ayant émaillé le denier Sommet de la TICAD ont eu peu de place dans l’entretien tenu à distance, ce vendredi 2 septembre, entre Nasser Bourita et Yoshimasa Hayashi. Le Maroc a bien compris que la manœuvre tunisienne était unilatérale et l’a vigoureusement dénoncée. Le ministre japonais des Affaires étrangères a d’ailleurs renouvelé ses remerciements pour la compréhension du Maroc à l’égard de la position du Japon. Dans un communiqué publié à l’issue de ses échanges avec Bourita, Hayashi a exprimé le souhait de son pays de continuer à travailler avec le Maroc qu’il a qualifié de «partenaire incontournable» dans le cadre de la TICAD, en regrattant l’absence du Royaume du Sommet de Tunis.
Par la même occasion, le haut responsable japonais a réitéré la position, inchangée, de son pays qui ne reconnaît pas le Sahara comme Etat et ne reconnaît donc pas la fantomatique «rasd».
Nasser Bourita et Yoshimasa Hayashi ont vite mis le cap sur l’avenir des relations maroco-japonaises.
**related_articles[5271]** Bourita a souligné que, conformément à la Vision et aux Orientations du Souverain, le Royaume a toujours accordé une importance particulière à la promotion et à l’approfondissement de ses relations avec le Japon.
Les deux ministres ont souligné que le niveau des rapports économiques entre les deux pays reste encore en deçà des potentialités, des capacités et de la volonté affichée des deux pays. Ils ont ainsi convenu d’entreprendre les actions nécessaires pour le renforcement de l’arsenal juridique déjà étoffé, encadrant la coopération bilatérale, marqué cette année par l’entrée en vigueur des deux accords essentiels concernant les investissements et la non-double imposition.
Les deux ministres se sont, également, félicités du niveau et de la qualité des programmes de coopération tripartite mis en œuvre par l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI) et la Japanese International Cooperation Agency (JICA) au profit des pays africains partenaires et ont convenu d’examiner la possibilité d’élargir cette coopération au profit de nouveaux pays et dans d’autres secteurs porteurs et ce, pour être en phase avec l’importance prioritaire accordée par le Maroc, conformément aux Hautes Instructions Royales, à l’Afrique et à la Coopération Sud -Sud ainsi qu’à l’intérêt accordé par le Japon à ses relations avec le Continent.
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Par la même occasion, le haut responsable japonais a réitéré la position, inchangée, de son pays qui ne reconnaît pas le Sahara comme Etat et ne reconnaît donc pas la fantomatique «rasd».
Nasser Bourita et Yoshimasa Hayashi ont vite mis le cap sur l’avenir des relations maroco-japonaises.
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Les deux ministres ont souligné que le niveau des rapports économiques entre les deux pays reste encore en deçà des potentialités, des capacités et de la volonté affichée des deux pays. Ils ont ainsi convenu d’entreprendre les actions nécessaires pour le renforcement de l’arsenal juridique déjà étoffé, encadrant la coopération bilatérale, marqué cette année par l’entrée en vigueur des deux accords essentiels concernant les investissements et la non-double imposition.
Les deux ministres se sont, également, félicités du niveau et de la qualité des programmes de coopération tripartite mis en œuvre par l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI) et la Japanese International Cooperation Agency (JICA) au profit des pays africains partenaires et ont convenu d’examiner la possibilité d’élargir cette coopération au profit de nouveaux pays et dans d’autres secteurs porteurs et ce, pour être en phase avec l’importance prioritaire accordée par le Maroc, conformément aux Hautes Instructions Royales, à l’Afrique et à la Coopération Sud -Sud ainsi qu’à l’intérêt accordé par le Japon à ses relations avec le Continent.
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