Révélations. Comment la police belge veut cracker les produits Apple
Le Soir de Belgique vient de révéler que la police fédérale belge veut se payer les services de la société américaine Grayshift pour l’utilisation de son puissant outil de déverrouillage de téléphones iPhone, GrayKey. Une trentaine de pays, principalement européens, aurait déjà sauté le pas.
En partant de l’extrême difficulté pour les services secrets, même du FBI, de percer le secret des produits Apple même dans des investigations légalement autorisées par la Justice, le Soir de Belgique souligne l’existence de deux clés permettant de défier ce verrouillage hermétique.
Le premier a été utilisé par les services secrets américains après la tuerie de San Bernardino (Californie), en 2015. Cellebrite, c’est son nom. Développé par une société israélienne éponyme, il a permis, en 2016, de cracker l’iPhone du terroriste auteur de cet attentat.
C’est GrayKey, d’après le Soir de Belgique, qui intéresse les services belges. Ces derniers, selon le quotidien, s’autorisent à dépenser un montant allant jusqu’à 4,3 millions d’euros pour l’acquérir. Il y est précisé, selon la même source, que les outils d’analyse utilisés «doivent être capables de craquer les codes et protections, et d’extraire les données des appareils mobiles disposant d’un système de gestion de type Apple».
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Aux demandes insistantes d’informations du journal, les services concernés ont répondu : «Pour des raisons évidentes de sécurité, nous ne souhaitons pas communiquer davantage sur le sujet».
Grayshift se targue de compter parmi ses clients «des milliers d’organismes d’application de la loi et d’enquête du gouvernement dans 30 pays à travers le monde, notamment en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Suède, en Espagne et en Italie», relève Le Soir dans son article : La police belge veut s’offrir GrayKey, puissant outil capable de cracker les produits Apple
Le premier a été utilisé par les services secrets américains après la tuerie de San Bernardino (Californie), en 2015. Cellebrite, c’est son nom. Développé par une société israélienne éponyme, il a permis, en 2016, de cracker l’iPhone du terroriste auteur de cet attentat.
C’est GrayKey, d’après le Soir de Belgique, qui intéresse les services belges. Ces derniers, selon le quotidien, s’autorisent à dépenser un montant allant jusqu’à 4,3 millions d’euros pour l’acquérir. Il y est précisé, selon la même source, que les outils d’analyse utilisés «doivent être capables de craquer les codes et protections, et d’extraire les données des appareils mobiles disposant d’un système de gestion de type Apple».
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