Cinéma. Ali Zaoua ressort en version remastérisée
20 ans après sa première sortie en salles, le film Ali Zaoua, de Nabil Ayouch ressort le 26 octobre 2022 en salles au Maroc dans une remastérisation en 4K. L’intégralité des bénéfices de la ressortie du long métrage sera reversée aux quatre acteurs principaux ainsi qu’à l’association Bayti qui oeuvre à la réinsertion sociale des enfants en situation difficile.
Ali Zaoua, l’un des tout premiers films du réalisateur Nabil Ayouch, ressort dans une version restaurée : Image 4K, son HDR... Si le montage est le même, l’expérience est inédite, même pour les spectateurs qui l’ont déjà vu sur grand écran à l’époque.
C’est aussi, pour les jeunes générations, l’occasion de découvrir le film dans de très bonnes conditions.
Mais au-delà du plaisir visuel qu’offre cette remastérisation, la ressortie d’Ali Zaoua est pour Nabil Ayouch l’occasion de remettre le sujet des enfants des rues au coeur du débat public et de (re)sensibiliser toutes les forces agissantes.
« Je fais du cinéma car j’ai la faiblesse de croire qu’un film peut changer les choses, dit-il, ou du moins modifier dans une certaine mesure le réel. Il y a 20 ans, lorsque j’ai décidé de faire un film sur et avec des enfants de la rue comme héros principaux, c’était pour dénoncer une situation qui me paraissait inacceptable dans notre société. 20 ans après, le constat est quasiment le même. Cela continue à m’indigner. Ressortir Ali Zaoua deux décennies plus tard n’est pas seulement une actualité culturelle mais aussi une action militante qui vise à conscientiser et rappeler l’énorme travail fait chaque jour sur le terrain par le tissu associatif, qui a besoin d’être soutenu par toutes et tous », conclut le réalisateur.
C’est aussi, pour les jeunes générations, l’occasion de découvrir le film dans de très bonnes conditions.
Mais au-delà du plaisir visuel qu’offre cette remastérisation, la ressortie d’Ali Zaoua est pour Nabil Ayouch l’occasion de remettre le sujet des enfants des rues au coeur du débat public et de (re)sensibiliser toutes les forces agissantes.
« Je fais du cinéma car j’ai la faiblesse de croire qu’un film peut changer les choses, dit-il, ou du moins modifier dans une certaine mesure le réel. Il y a 20 ans, lorsque j’ai décidé de faire un film sur et avec des enfants de la rue comme héros principaux, c’était pour dénoncer une situation qui me paraissait inacceptable dans notre société. 20 ans après, le constat est quasiment le même. Cela continue à m’indigner. Ressortir Ali Zaoua deux décennies plus tard n’est pas seulement une actualité culturelle mais aussi une action militante qui vise à conscientiser et rappeler l’énorme travail fait chaque jour sur le terrain par le tissu associatif, qui a besoin d’être soutenu par toutes et tous », conclut le réalisateur.