Maître Ziane, les faits sont têtus !
Maître Ziane poursuit sa guerre contre les institutions marocaines trouvant chez un média espagnol, supposé être professionnel, une oreille attentive. Il revient sur son dernier entretien paru dans El independiente pour dire que juste après cette sortie médiatique, les « forces occultes » se sont abattues sur lui.
Mohamed Ziane réitère ses allégations qui ne sont basées que sur ses fantasmes persistants qui laissent perplexes. Pourtant les faits sont têtus.
Mauvaise foi
Lorsqu’il parle de la supposée absence du Roi Mohammed VI dont il veut l’abdication pour sauver le pays , il est tout simplement loin de la réalité.
Le Roi tient bien son rôle constitutionnel de chef de l’Etat. Le Souverain a inauguré la session parlementaire, a présidé le Conseil des ministres, discute avec les chefs d’Etats sur des sujets divers et les Marocains l’ont suivi lors de la commémoration de la fête du Mawlid. Il poursuit ses activités, entouré de ses conseillers et ses collaborateurs. A moins d’être aveugle et sourd, ou pire encore de mauvaise foi, on ne peut pas passer à côté de ces événements majeurs.
Époque révolue
Il semble que l’avocat n’a pas senti le vent du changement. Le langage qu’il emploie fait référence à une époque dépassée et oubliée avec les noms de ses promoteurs, Driss Basri ou encore le général Dlimi. Il parle encore de police politique, terme de mémoire terrible pour tous les pays qui ont vécu sous des dictatures sanguinaires. Curieusement, Ziane oublie aussi qu’il avait servi lors de cette période chaude de l’histoire du pays. N’est-ce pas lui qui avait envoyé un des syndicalistes les plus emblématiques en prison? Pour avoir caché cet épisode aux journalistes, il ment par omission.
La cible
Et puis Ziane n’a pas oublié Abdellatif Hammouchi, le patron de la police et du renseignement marocains. Il y revient souvent sans porter d’accusations franches, se contentant d’affirmer que ses ennuis judiciaires viennent de Hammouchi et sa « police politique ».
Or, rien, au Maroc, ne permet à la police d’intervenir dans les affaires de la justice. L’avocat induit ainsi en erreur ses lecteurs qui peuvent ne pas avoir le moyen de vérifier. En plus, il s’attaque à une personnalité et une institution qui ont autre chose à faire que de répondre à des ragots.
Abdellatif Hammouchi a gagné le respect aussi bien au Maroc qu’à l’international grâce à la modernisation et à l’efficacité de tous les services de sécurité dont il est en charge . C’est peut-être cela qui dérange. Plus encore, Les responsables de la sécurité des grandes démocraties s’affichent bien avec lui dans des photos largement médiatisées. On imagine mal ces responsables poser côte à côte avec un chef de police sanguinaire. Inconcevable. Autre chose, pourquoi la sécurité marocaine a été appelée par les autorités du Qatar pour assurer celle du Mondial ? Pour détecter les opinions politiques des fans peut-être ?
Bref, la liberté d’expression est garantie au Maroc. Mieux qu’avant. Noubir Amaoui a été poursuivi pour s’être exprimé pas pour avoir volé ou tué. Maître Ziane sait plaider sa cause. Pour échapper à une condamnation, on élargit le problème. C’est comme pour un voleur d’œuf qui, pour sa défense, invoque le changement climatique qui a vidé les poulaillers. La stratégie peut réussir à condition d’avoir un passé bien chargé de luttes pour les droits de l’homme et les libertés. Ce qui n’est pas le cas de Ziane.
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Mauvaise foi
Lorsqu’il parle de la supposée absence du Roi Mohammed VI dont il veut l’abdication pour sauver le pays , il est tout simplement loin de la réalité.
Le Roi tient bien son rôle constitutionnel de chef de l’Etat. Le Souverain a inauguré la session parlementaire, a présidé le Conseil des ministres, discute avec les chefs d’Etats sur des sujets divers et les Marocains l’ont suivi lors de la commémoration de la fête du Mawlid. Il poursuit ses activités, entouré de ses conseillers et ses collaborateurs. A moins d’être aveugle et sourd, ou pire encore de mauvaise foi, on ne peut pas passer à côté de ces événements majeurs.
Époque révolue
Il semble que l’avocat n’a pas senti le vent du changement. Le langage qu’il emploie fait référence à une époque dépassée et oubliée avec les noms de ses promoteurs, Driss Basri ou encore le général Dlimi. Il parle encore de police politique, terme de mémoire terrible pour tous les pays qui ont vécu sous des dictatures sanguinaires. Curieusement, Ziane oublie aussi qu’il avait servi lors de cette période chaude de l’histoire du pays. N’est-ce pas lui qui avait envoyé un des syndicalistes les plus emblématiques en prison? Pour avoir caché cet épisode aux journalistes, il ment par omission.
La cible
Et puis Ziane n’a pas oublié Abdellatif Hammouchi, le patron de la police et du renseignement marocains. Il y revient souvent sans porter d’accusations franches, se contentant d’affirmer que ses ennuis judiciaires viennent de Hammouchi et sa « police politique ».
Or, rien, au Maroc, ne permet à la police d’intervenir dans les affaires de la justice. L’avocat induit ainsi en erreur ses lecteurs qui peuvent ne pas avoir le moyen de vérifier. En plus, il s’attaque à une personnalité et une institution qui ont autre chose à faire que de répondre à des ragots.
Abdellatif Hammouchi a gagné le respect aussi bien au Maroc qu’à l’international grâce à la modernisation et à l’efficacité de tous les services de sécurité dont il est en charge . C’est peut-être cela qui dérange. Plus encore, Les responsables de la sécurité des grandes démocraties s’affichent bien avec lui dans des photos largement médiatisées. On imagine mal ces responsables poser côte à côte avec un chef de police sanguinaire. Inconcevable. Autre chose, pourquoi la sécurité marocaine a été appelée par les autorités du Qatar pour assurer celle du Mondial ? Pour détecter les opinions politiques des fans peut-être ?
Bref, la liberté d’expression est garantie au Maroc. Mieux qu’avant. Noubir Amaoui a été poursuivi pour s’être exprimé pas pour avoir volé ou tué. Maître Ziane sait plaider sa cause. Pour échapper à une condamnation, on élargit le problème. C’est comme pour un voleur d’œuf qui, pour sa défense, invoque le changement climatique qui a vidé les poulaillers. La stratégie peut réussir à condition d’avoir un passé bien chargé de luttes pour les droits de l’homme et les libertés. Ce qui n’est pas le cas de Ziane.
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