Emad Aleebrahim Dehkordi : « Je rêve de voir la jeunesse iranienne vivre dans un pays libre et démocratique »
Le réalisateur iranien Emad Aleebrahim Dehkordi présente pour la première fois son film Chevalier noir au FIFM 2022.

Le réalisateur iranien Emad Aleebrahim Dehkordi nous parle de son premier long métrage « Chevalier noir », fruit de dix ans de travail acharné et qui a été projeté dimanche dans le cadre de la compétition officielle de la 19e édition du Festival international du film de Marrakech.



Mettant en scène un récit autobiographique, qui mêle quête de liberté et refus d'un équilibre devenu précaire, Emad Aleebrahim Dehkordi s’est dit « ému » de voir combien le public marocain a apprécié la qualité de son œuvre. Le réalisateur iranien qui a mis 10 ans à réaliser son premier long métrage « Chevalier noir » nous explique avoir voulu raconter le calvaire de la jeunesse iranienne dans un pays où les droits des femmes sont toujours bafoués. « Je ne sais faire pas du cinéma politique, mais le cinéma social peut aider à faire changer les choses », nous confie-t-il.

Le long-métrage « Tale of shemroon » (Chevalier noir) de 102 minutes relate l'histoire de deux frères Iman et Payar et d’une ville, Téhéran -et ses quartiers populaires à Shemroon-, qui dévore ses propres enfants.

Après la mort prématurée de sa mère, Amir, qui voit son père comme le seul responsable de leur vie gâchée, cherche à tout prix un moyen de quitter la maison familiale et d’emmener Ali, son frère cadet. Profitant de ses relations avec la jeunesse dorée de Téhéran, il se lance dans un juteux business. Mais une nuit, une simple livraison tourne au chaos et bouleverse le destin des deux frères.

Extrait de chevalier noir de Emad Aleebrahim Dehkordi.