Management : Al Mada mobilise ses cadres

Vendredi 12 octobre le fonds d’investissement international Al Mada a réuni ses cadres pour l’édition 2018 de son « séminaire des cadres dirigeants ». L’occasion de discuter des choix stratégiques du Fond et de lancer une nouvelle fondation dans le cadre de la responsabilité sociale de l’entreprise.

Etre leader dans son activité, c’est bien, se maintenir dans cette position est encore mieux. En fait, c’est indispensable. Le statu-quo n’est pas une mentalité de leader, pour la simple raison que pendant le temps où une entreprise se satisfait de sa situation, d’autres explorent de nouveaux horizons.

Lorsque l’ancienne SNI a muté pour devenir le grand fonds d’investissement international Al Mada, il ne s’agissait pas uniquement d’un changement d’appellation, mais d’une refonte totale avec trois principes fondamentaux, l’esprit pionnier, l’action à l’international et la responsabilité citoyenne.

Ces principes se retrouveront à tous les niveaux de la gestion et bien évidemment dans le processus de recrutement des compétences.

Pour ce qui est de l’esprit pionnier Al Mada investit dans des secteurs d’avenir, là où il y a une rupture nette avec le passé, plus particulièrement l’énergie et la nouvelle économie.

L’international a quant à lui été un choix judicieux, puisqu’aujourd’hui, plus de 26% du résultat du groupe provient des investissements hors du Maroc. Al Mada est en voie de porter cette part à 35% en 2020.

La responsabilité citoyenne reste un principe fort du fonds d’investissement qui intervenait déjà à travers ses entreprises via diverses fondations

(Les fondations ONA et Attijariwafa Bank, Injaz Al Maghreb...), des expériences qui ont confirmé la pertinence des interventions et qui ont débouché sur l’idée de créer une grande fondation dans le cadre du « Positiv impact ». « Là où nous investissons, nous nous engageons », assure le management. La Fondation, présidée par Hassan Ouriarhli a un Comité directer présidé par Mounir Majidi qui lui a fixé trois domaines d’intervention, l’Education, L’art et la culture, et l’environnement. Mais la santé aussi, puisque la Fondation ONA a pris à sa charge 1220 enfants diabétiques.

Injaz Al Maghrib a formé 100.000 jeunes et enregistré 40 startups en incubation. De son côté, la fondation Attijariwafa Bank a distribué pas moins de 20.000 matériels informatique depuis 2007, parrainé 266 lauréats du master Banque et marchés financiers et fait bénéficier 150 élèves du programme« Académie des Arts ».

La conception de la Responsabilité sociale d’Al Mada s’enrichit et se perfectionne grâce à toute l’expérience accumulée. Aujourd’hui, on pense non seulement à soutenir le lancement de startups, mais à les aider financièrement et leur donner des marchés pour assurer leur démarrage.

On comprend donc pourquoi Al Mada a développé des critères précis et par conséquent stricts pour le recrutement de ses cadres. Ceux-ci doivent être de vrais leaders mais aussi parfaitement conscients de la responsabilité sociétale de leur entreprise. Aussi, aujourd’hui, le fonds d’investissement compte dans ses rangs des patrons de haute formation aussi bien à l’étranger qu’au Maroc. Comme Aymane Taud, le directeur général délégué d’Al Mada, Noufissa Kessar, directeur exécutif, Badr Alioua, president du directoire Wafasalaf, Laila Mamou, Rachid Kettani, directeur exécutif en charge de la direction financière AWB, Nadia Fassi Fihri PDG d’Inwi, Nadia Rahim Directrice Com d’Inwi), Imad Toumi (PDG managem), Nawal ZINE, DAF Managem), Ayoub Azami (PDG Marjane,, Said El Hadi (PDG Nareva), Meriem Hannoumi, Nareva également, Rachida Benabdallah (PDG Agma), Ramses Arroub (PDG Wafa Assurance) et Tararafa Marouane président du conseil de Lafarge et de Sopriam), Abla Benabdellah, directeur exécutif en charge du capital humain Sanaa Bakkali, DG Amitech.