Une sordide histoire de décapitation défraye la chronique à Mohammedia (Vidéo)

Jeudi 18 octobre 2018, au soir, une panique générale avait gagné, le quartier Hay Chrif, situé dans la banlieue de Mohammedia. La cause : un individu incontrôlable, aurait décapité un homme et serait en train de circuler avec sa tête dans le petit douar.

Signalé par des citoyens, l’individu a été appréhendé par la police. Un policier exerçant dans le district provincial de police de Mohammedia aurait été ensuite contraint, de tirer deux balles de sommation de son arme de service pour arrêter l’individu qui, dans un état impulsif, menaçait les éléments de police et les citoyens à l'arme blanche, mettant leur vie en danger éminent.

Un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a indiqué que les éléments de police sont intervenus pour appréhender le mis en cause, qui, soupçonné d'être impliqué dans une affaire d'homicide volontaire dans la banlieue de Mohammedia, avait été dénoncé par plusieurs citoyens.

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Une fois le suspect arrêté, il a été procédé à l'examen de la dépouille, précise la DGSN, ajoutant que les constations se poursuivent pour déterminer l'éventuelle scène du crime, identifier la victime et élucider les circonstances ayant conduit à cet acte criminel.

Interpellé dans un état anormal, le mis en cause a été soumis à une enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent en vue de dévoiler les tenants et aboutissants de cette affaire, conclut la source.

Des rumeurs prétendaient que la victime était un professeur et que des désaccords entre un élève et son professeur sont à l'origine de ce crime. Cependant, la DGSN a indiqué, après avoir menés des expertises génétiques que le cadavre appartient à un vagabond âgé de 33 ans et qui faisait l'objet d'un avis de recherche pour coups et blessures volontaires par les services de sûreté d'Oujda depuis 2004.

Les recherches et investigations menées sous la supervision du parquet général compétent ont démontré par ailleurs que le mis en cause a tué le défunt à l'aide de l'arme blanche, dans une zone forestière relevant de la commune Beni Yekhlef dans la banlieue de Mohammedia, avant de mutiler son cadavre pour des raisons inconnues qui font l'objet de recherches pour élucider les circonstances ayant conduit à cet acte criminel.