Qatar2022. Luis Enrique se plaint des critiques de la presse avant d'affronter le Maroc en 8e de finale (vidéo)
Luis Enrique

Les qualifiés directs pour la Coupe du monde arrivent, il n'y a plus de possibilité de revanche et la tension monte . Même dans la salle de presse du Doha Media Center, la tension est vive. Luis Enrique a été bouleversé par certaines des questions de la presse espagnole.

"Je vois qu'il y a une désinformation claire", a-t-il déclaré lorsqu'on lui a demandé si la situation en Espagne serait différente si le gardien du but espagnol Unai Simón n’avait pas offert le premier but au Japon. "Chacun a ses armes. Cela ne vaut pas la peine de se voir louer un jour, pour être critiqué plus tard si on échoue. Si un jeu se complique et qu'il faut frapper une balle, on la frappe, mais cette interprétation doit être faite par le joueur », se défend l'entraîneur espagnol.

Les questions suivantes ont été posées sur le même ton critique. "C'est surréaliste", a répliqué le coach espagnol en invoquant le temps où il était encore joueur. "Il nous est déjà arrivé d’encaisser des buts sur coups de pied arrêtés à chaque match et nous avons continué à nous entraîner tous les jours. Lorsque la pression a disparu, à force d’entraînement, nous avons cessé d'encaisser des buts", a-t-il lancé.

"Encore un cliché", a-t-il répondu à une autre question en reprenant les propos de son interrogateur. «Un poste manquant ? Un maçon ou un charpentier», a-t-il déclaré en réaction à la question de savoir si l’Espagne avait manquait de physique contre les Japonais. "Quand une équipe perd, on sort le problème physique. Je ne partage pas du tout cette analyse, peu importe qui la fait. Je peux me tromper, mais ce qui caractérise cette équipe, c'est sa façon de dominer les matches et c'est pour le meilleur ou pour le pire", assure-t-il.

Luis Enrique s’est montré agacé quand des journalistes lui ont reparlé des dix minutes du match contre le Japon qui avait failli sortir l'Espagne de la Coupe du monde : «On parle de 270 minutes plus les prolongations et vous parlez d'une dizaine de minutes que vous n'avez pas aimées. Il y aura plus de ces moments et au fur et à mesure que nous progressons dans la compétition, il y en aura davantage. Je fais attention à ce qu’il y a de positif dans notre équipe. Désolé, vous regardez toujours les choses négatives. On arrive à une compétition où le tableau de bord détermine les risques qu'on veut prendre », affirme-t-il.

Pour le sélectionneur espagnol, après les trois matchs de la première phase et avant le match contre le Maroc, son équipe est "remarquable voire exceptionnelle". "A l'exception des dix minutes où le Japon nous a dépassé", nuance-t-il.

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