Maroc/Israël. Bond significatif des échanges
Les échanges entre le Maroc et Israël ont fortement progressé durant le mois d'octobre 2022.

Le commerce a bondi de 925% en octobre dernier entre le Maroc et Israël. La plus forte progression par rapport à tous les pays signataires des accords d’Abraham.



Selon les données du bureau central israélien des statistiques publiées au niveau de la newsletter de l’Abraham Accords Peace Institute, le volume des échanges commerciaux entre le Maroc et Israël durant les dix premiers mois de l’année 2022 a atteint 44,2 millions de dollars, soit une augmentation de 25 % par rapport aux dix premiers mois de 2021. En octobre dernier, le commerce bilatéral s’est chiffré à 12,3 millions de dollars, soit une hausse de 925% par rapport à la même période de l’année dernière.

Le Maroc est ainsi le pays où les échanges ont le plus progressé durant ce mois par rapport aux autres pays signataires des accords d’Abraham, puisque le taux de croissance pour les Emirats arabes unis est de 105% atteignant 215,2 millions de dollars en octobre 2022. Pour les autres pays notamment l’Egypte, la Jordanie et Bahreïn, les échanges sont en recul durant cette période

En termes de volume global depuis le début de l’année, les 44 millions de dollars entre Israël et le Maroc dépassent le niveau atteint avec Bahreïn avec 10,4 millions de dollars en augmentation de 845 % par rapport aux dix premiers mois de 2021. Mais, la performance reste bien en deçà de celle enregistrée par les autres pays comme les Émirats arabes unis (2,045 milliards de dollars), l’Egypte (254,1 millions de dollars) ou encore la Jordanie dont le volume a atteint 442,6 millions de dollars, soit une augmentation de 23 % des échanges par rapport aux dix premiers mois de 2021.

Pour la prochaine période, l’ambition est de mettre le turbo pour booster le commerce bilatéral entre le Royaume et l’Etat hébreu.

Avec la signature de plusieurs accords économiques dans différents domaines notamment l’agriculture, les énergies renouvelables..., les deux pays entendent quadrupler le volume de leurs échanges à 500 millions de dollars en cinq ans