Parlement européen. Un rapport sans aucun rapport avec la réalité
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«Situation des journalistes au Maroc». C’est la dernière trouvaille de certains parlementaires européens cherchant, par tous les moyens, à s’en prendre au Royaume. En réussissant à entraîner le parlement européen dans leur guerre déclarée contre le Royaume, ils décrédibilisent cette institution.

Sans avoir parlé au préalable ni avec les journalistes exerçant au Maroc ni avec les organisations qui les représentent, certains parlementaires européens ont réussi à pousser le parlement européen à faire voter, ce jeudi, une résolution basée sur un mystérieux rapport sur la «Situation des journalistes au Maroc».

Ce document se focalise sur les cas de trois affaires ayant été toutes déclenchées suite à des plaintes pour viol et/ou harcèlement sexuel. Toutes concernent certes des journalistes, mais ceux-ci n’ont pas comparu devant leurs juges pour des faits liés à l’exercice de leur métier, mais sur la base des plaintes déposées par des victimes connues.

En prenant partie contre ces victimes en faveur des accusés, le parlement européen crée un grave précédent pour une institution censée être neutre et démocratique.

D’ailleurs, l’une des victimes, Hafsa Boutahar, ne cesse de dénoncer publiquement la partialité dont elle se dit elle-même victime ainsi que d’autres plaignantes en demandant à être au moins écoutée avant toute prise de position. Celle prise aujourd’hui par le Parlement européen équivaut à une condamnation de la justice marocaine. Or, celle-ci, même si elle imparfaite et les Marocains sont les premiers à le dire, est indépendante et offre tous les recours possibles aux justiciables. En la dénigrant, les parlementaires européens à l’origine du processus de vote orienté contre le Maroc ne changeront rien à ses verdicts.

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La coïncidence du vote, controversé au sein même des instances politiques européennes, avec les graves accusations de corruption dont font l’objet un grand nombre d’eurodéputés suscite des interrogations. L’une d’elle vient en premier à tout esprit pensant : cherche-t-on simplement à faire diversion dans le seul but de détourner l’attention des électeurs européens ?

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