Cyclisme. Le Saudi Tour, un cadre de rêve pour le peloton
Le peloton groupé des cyclistes sur les routes du désert saoudien dans la 3e étape du Saudi Tour vers Abou Rakah, le 1er février 2023.

Paysages époustouflants, soleil éclatant, hébergements de luxe et des moyens impressionnants : le Saudi Tour offre au peloton une expérience hors du temps en plein désert d’Arabie.

« Organiser une course de vélo dans le désert est un concept en soi », explique le Néo-Zélandais Jack Bauer qui vit, à 37 ans, une première « expérience unique » dans ce décor de sable et de roche sur des routes se faufilant dans des canyons à couper le souffle.

Disputée sur cinq étapes au nord-ouest de l'Arabie saoudite, dans une région grande comme la Belgique mais peuplée de seulement 40.000 habitants, la course propose des paysages grandioses et plonge les coureurs plusieurs années en arrière, dans une atmosphère à la bonne franquette, loin de la pression infernale des courses européennes.

Ici on s'habille, comme dans le temps, au « cul du camion » et on installe des chaises pliantes sous un palmier pour coller son dossard. Et écouter, assis à même le trottoir ou adossé contre le mur de la mosquée, le briefing des directeurs sportifs, avant un dernier arrêt aux toilettes dans des containers posés sur le parking.

« Je n'avais pas connu ça depuis mes années en Continental (3e division) avec des simples voitures au lieu d'un bus d'équipe, sans WC et avec les chaises de camping. C'est super sympa de faire une ou deux courses par an comme ça, sans le stress des épreuves en Europe. Attention ce ne sont pas des vacances mais c'est une sacrée expérience », confie l'Autrichien Felix Grossschartner, un des nouveaux lieutenants de Tadej Pogacar chez UAE.

(Avec AFP)