Principaux apports de la nouvelle Charte de l’investissement expliqués par Ghali Skalli (Partie I)
Ghalli Skalli, Directeur général de l'Investissement et du Climat des Affaires au ministre délégué en charge de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des politiques publiques

Pour bien expliquer les apports de la loi-cadre n° 03-22 formant charte de l’investissement, publiée au Bulletin officiel n° 7151 du 12 décembre dernier et dont il a été beaucoup question lors des récentes rencontres maroco-espagnoles, Medradio lance dans le cadre de son émission Le Mag Éco une série d’entretiens sur la teneur de ce texte très attendu par les investisseurs. Le premier a été réalisé avec Ghali Skalli, en sa qualité de Directeur général de l'Investissement et du Climat des Affaires au ministre délégué en charge de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des politiques publiques.



Au micro de Medradio, Ghalli Skalli rappelle que le gouvernement a été nommé le 8 octobre 2021 en inscrivant parmi ses priorités la mise en application de la haute orientation Royale d'adopter une nouvelle charte l'investissement sachant que l'ancienne était resté en vigueur durant 26 ans. Le Directeur général de l'Investissement et du Climat des Affaires au ministre délégué en charge de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des politiques publiques se réjouit de voir ce texte réglementaire publié au Bulletin officiel un peu plus d'un an après la nomination du gouvernement.

Skalli souligne que le Maroc ne dispose pas de beaucoup de loi cadres loi cadre comme celle de la Charte d’investissement dans laquelle viendront s’insérer différents mécanismes qui vont permettre son implémentation. L’interviewé insiste sur l’importance du nouveau texte en en présentant la structure et en en résumant les apports pour les investisseurs et le tissu entrepreneurial au Maroc, notamment la TPME. «C'est pour la première fois dans l'Histoire du Maroc qu’est mis en place un dispositif dédié à l'investissement des entreprises marocaines à l'étranger», relève Ghalli Skalli, en mettant en exergue le cadre incitatif créé pour les investisseurs au Maroc pour leur offrir un climat des affaires attrayant.

Dans cette perspective, l’interviewé rappelle que la loi cadre prend en compte les problèmes prioritaires dont se plaignent les investisseurs dont ceux liés à l’accès au foncier et au financement ainsi que ceux relatifs aux procédures administratives, à la formation, à la compétitivité logistique, la compétitivité énergétique, entre autres.

Le Directeur général de l'Investissement et du Climat des Affaire s’est aussi arrêté sur la gouvernance comme élément essentiel apportant de la lisibilité et de la visibilité à l'investisseur en notant que la loi cadre clarifie cette question pour simplifier le parcours de l'investisseur.

L’interviewé a également insisté sur l’implémentation sur le terrain de la nouvelle charte en soulignant que des délais réglementaires ont été fixés pour ce faire dans la loi cadre. À ce propos, Ghalli Skalli a rappelé que le gouvernement a déjà commencé l’adoption des décrets d’application et souligné l’effort budgétaire nécessaire à ce chantier.

En outre, indicateurs chiffrés à l’appui, le Directeur général a mis en relief les approches nouvelles contenues dans le nouveau texte, à savoir l’équité territoriale, l’approche genre et l’équité salariale, l’encouragement de l'intégration locale au niveau industriel pour promouvoir le «vrai Made in Morocco»...

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