En attendant Ali Baba. Chengriha et Tebboun cachent un trésor de 20 milliards de dollars
La caverne est pleine

Le journaliste algérien en exil Hicham Aboud a fait quelques révélations explosives concernant les fortunes des dirigeants algériens. Les sommes en question sont monumentales. Il s’est basé sur un rapport du renseignement allemand le BND, repris, dit-il, par un centre de recherche turc.

Ainsi, selon le journaliste, le chef d’état major et véritable dirigeant du pays, Saïd Chengriha aurait une fortune évaluée à 12 milliards de dollars américains, répartis sur plusieurs pays, dont l’Afrique du Sud (on comprend certaines choses), la Suisse, le Panama. Le président Tebboun aurait quant à lui amassé 8,75 milliards de dollars, là aussi dispatchés sur plusieurs comptes en Afrique du Sud, en Suisse et aux Emirats où il aurait également des dépôts d’or.

Viennent ensuite, le général Nezzar, l’architecte de la décennie noire dont la fortune est estimée à 5,7 milliards de dollars, le général Toufiq (2,4 milliards), le général Jebbar Mhenna (70 millions de dollars). Le rapport fait état des fortunes d’autres généraux comme Mohamed Ammari, Betchine, Beloussif, Smaïl Ammari...

Ce qui est remarquable dans cette histoire c’est que le président Teboun et le général Chengriha ont amassé leur blé en trois ans seulement, souligne H. Aboud, profitant de la hausse des prix du pétrole et du gaz. L’augmentation du budget de l’armée peut donc s’expliquer. Les 23 milliards de dollars qui étaient prévus pour 2023 ont certes été réduits à 18, mais il y avait un truc. Une partie des dépenses a été comptabilisée au nom d’autres départements.

Une haine fructueuse

Ce siphonnage systématique des ressources du pays n’est pas la seule explication aux difficultés économiques de l’Algérie. Il y a aussi la mauvaise exploitation des richesses. Un exemple? Les mines de fer de Gara Jbilat, dont le gouvernement avait annoncé le début de l’exploitation l’été dernier et dont il n’en est rien sorti jusqu’à maintenant. Pourquoi? Parce que la junte militaire ne veut pas respecter un accord qui impose l’exploitation commune entre l’Algérie et le Maroc.

Des opportunités qui se perdent et des milliers d’emplois potentiels évaporés. Juste parce que la junte déteste le Maroc. Pas uniquement l’Etat marocain, mais tout le Maroc, y compris la culture marocaine. Les deux dernières démonstrations sont assez claires. L’affaire du drapeau lors du patch entre le WAC casablancais et la Jeunesse kabyle, où les organisateurs ont préféré descendre le drapeau de leur pays au lieu de lever celui du Maroc. Et puis, l’autre affaire, de la radio Mostaganem qui a été fermée pour avoir diffusé la chanson d’une marocaine.

A ce point? Oui, il faut que le peuple soit occupé avec ce terrible Makhzen, l'ogre qui veut le manger tout cru. Il n’aura pas le temps de demander des comptes.